Olivier LAURANS, le Caruso des banquets

350 convives autour des tables, ce n’est pas rien! Nous sommes au banquet d’une Saint Blaise (autrefois la fête des laboureurs) du Val de Gartempe à Coussay les bois. C’est une fête dont l’origine remonte à la Révolution Française. C’est un gros programme, tout un rituel. Le président de cette journée devient le personnage le plus important du village. Il préside les festivités et gère au mieux ce rassemblement d’êtres humains qui va honorer la nature, notre mère nourricière. Gros banquet.  On parle, on fait des discours, une dame chante, puis une autre et encore une autre, un monsieur raconte une histoire. Cette année Camille Robin de Pleumartin n’était pas là. C’est une sorte de Coluche local. Je prends à chaque fois un cours de comédie.  Je suis un  peu déçu, car je voulais, cette fois ci, le mettre en boîte. Quand soudain semblant crever le ciel et venant de nulle part (Barbara!), un garçon s’est levé, a pris le micro et nous a chanté une Chanson de Charles Aznavour, emmenez-moi,… sans la massacrer. Une véritable belle voix. Applaudissement. La révélation de la journée. Il chantera plusieurs fois et sera écouté à chaque fois avec admiration. Ce n’est pas son métier mais on imagine secrètement pour lui une carrière dans cet art. Il nous a  tout simplement fait partager et avec beaucoup d’humilité un peu de bonheur. Il a vraiment la générosité des élus! Émergence d’une belle voix parmi des gens simples… Ecoutez le, d’Aznavour à Fréhel ! Emmenez-moi, la Mamma, la Java Bleue.

La Saint Blaise de Lésigny mon retour au pays

Le samedi 23 janvier, c’est la sainte Blaise à Lésigny sur creuse sous la présidence de Claude VOYER. Les «hostilités» vont commencer à 16h30 devant chez moi, ancien président, à la Minoterie où un premier cortège va remonter les rues du village en fanfare pour aller se présenter au domicile du nouveau président. Muni de l’aiguillon, symbole de cette fête, je vais faire la passation de la présidence en remettant l’objet. Premier vin d’honneur suivi d’un défilé qui nous mènera à l’église pour la cérémonie qui sera célébrée par le bon père Jean-Pierre à 18h. A nouveau défilé en fanfare puis un autre vin d’honneur à 19h suivi du Banquet. L’année dernière, j’avais fait un article, paru dans le bulletin municipal, pour expliquer les origines de cette fête en voici le détail:

Le défilé en banda et stars d'un jour

Le défilé en banda et stars d'un jour

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Julien Coupat serait en liberté

Ancien médecin, Pleumartin a voulu pousser un CRI sur une question de santé publique, nous livrant par la même occasion une information de première main sur le terroriste Julien Coupat, qui se serait échappé de la prison de la Santé à Paris. Une exclusivité Centre de Cri.

Pourquoi Julien Coupat aurait-il tenté de saboter la Saint-Blaise de Coussay-les-Bois? Faut-il s’attendre à le voir désormais se pendre aux rideaux du festival de musique classique de la Roche Posay, au chapiteau des Nocturnes du Grand Pressigny, aux jupes de Maria Bodin à Abilly? Il est certain que la cavale de ce dangereux prédateur va obliger les organisateurs culturels à mettre en place un dispositif contre le sabotage. Car Julien Coupat serait en liberté, grâce à des complices de Tarnac, il se serait réfugié à Coussay-les-Bois où, les images le montrent, il aurait tenté de saboter la Saint Blaise.

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Facteur d’avenir – Coussay-les Bois

La Poste, ce ne sont pas les facteurs qui en parlent le mieux, et encore moins les facteurs du passé. C’était le banquet annuel des facteurs, à Coussay-les-Bois, près de la Roche Posay. Grosse ambiance dans la salle des fêtes, à l’heure de l’apéro avant de se mettre à table, 200 personnes attendues. Les agents du Cri sont arrivés, je les avais pris pour des facteurs, mais en réalité c’est plus compliqué. Ils se sont mis à nous parler, nous, les vrais facteurs et, à mesure que les verres se vidaient, les langues se déliaient. Au début, j’avoue, j’ai douté, j’ai cru à des taupes chargés de renseigner les patrons de La Poste.

Ils ont voulu interroger l’organisateur du banquet, d’abord, un jeune facteur en activité remonté contre La Poste. Comme ils étaient vêtus en jaune et bleu, il leur a demandé s’ils étaient des postiers. Ils ont seulement répondu vaguement qu’ils s’appliquaient à imiter La Poste, pour savoir si c’est efficace, mais pour l’organisateur du banquet des facteurs c’était « une mauvaise idée parce qu’à La Poste ils foutent en l’air l’entreprise ». Ce n’était pas le seul à le dire, chaque fois que les agents du Cri abordaient un facteur c’était le même cri, avec les prolongements politiques, « le vote Sarkozy c’était la disparition des fonctionnaires, alors on y va, on applique le programme.

Au point que la difficulté de faire venir au banquet des facteurs en activité pratiquement absents comparé à nous les anciens alors, ça résulterait de la tension sociale parce que « les patrons veulent tuer le relationnel, la solidarité entre les facteurs ».

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