les macarons d’Isabelle, le coin des délices

Le coin des délices, les macarons d'Isabelle

Le coin des délices, les macarons d'Isabelle

Sur les marchés, le coin des gourmets, c’est l’étal d’Isabelle. Elle propose une variété de macarons artisanaux tout en couleurs et en saveurs. Arrêtez vous et faîtes vous plaisir. Elle est très sympa et son sourire fait maintenant partie des marchés de notre territoire des Vals de Gartempe et Creuse. C’est très heureux pour ces lieux de vie et de convivialité.

17 variétés de macarons

17 variétés de macarons

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Agri-Culture Raisonnée Innovante

C’est par un sentier caillouteux et suite à un petit coup de fil que la rencontre avec Joël a pu se faire, en plein champs moissonné doré par le soleil. Perché là-haut, dans la cabine de son tracteur, il nous attend tout sourire. Descendu de cet engin conçu aux temps des années 1950 en pleine période de mécanisation des campagnes, l’interview peut enfin commencer et le moins que l’on puisse dire, c’est que le bonhomme est bien bavard et fort intéressant.

Machines raisonnables en action

Machines raisonnables en action

Notre première démarche a été de comprendre pourquoi on pouvait, comme le faisait nos ancêtres, semer sans labourer. Pour les gens de notre époque, complètement habitué au labour des terres, cela peut paraître osé comme pari ! En effet, il faut rappeler que depuis les années 1960, sous les recommandations des coopératives, le labourage  à 15, 20 voire 25 cm dans le sol a été encouragé. Mais est-ce nécessaire de retourner ainsi la terre et de détruire tout un éco-système souterrain qui avait fait ses preuves depuis des siècles en agriculture ? Sur ce point-ci, notre agriculteur, dont son père a exercé et dont son fils exerce aujourd’hui le métier, l’explique très bien dans la vidéo que nous vous proposons. Mais au fil des minutes, les sujets se sont diversifiés et avec la verve qui le caractérise, Joël nous a donné son sentiment à propos de l’agriculture en France, des problèmes agricoles dans le monde et n’a pas manqué de rappeler tous les petits savoir-faire agricoles à l’époque de nos illustres ancêtres : tout un programme !

l'agriculteur raisonné intarissable

l'agriculteur raisonné intarissable

Peut-être, et c’est en tout cas ce qu’il a essayé de clairement nous faire comprendre, est-ce bon de rappeler qu’actuellement trois types d’agriculture co-existe en France. On connaît bien sûr la fameuse agriculture bio qui a le vent en poupe, on parle souvent de l’agriculture productiviste mais moins malheureusement de l’agriculture dite raisonnée. Ce type d’agriculture est la voie dans laquelle s’est engagé depuis maintenant 5 ans l’agriculteur. C’est une sorte d’habile compromis entre les deux autres façons de cultiver évoquées précédemment. Disons, pour faire simple, qu’être un agriculteur raisonné, c’est vouloir prendre soin de sa terre tout en acceptant l’utilisation de certains produits phyto-sanitaires, une sorte de respect de la terre où les fruits du progrès et les bénéfices de la technologie ne sont utilisés qu’à bon escient. Concrètement, notre agriculteur ne laboure plus et ses rendements s’améliorent, il laisse reposer les terres plus longtemps et pratique une alternance culturale plus longue que celle prônée par les partisans de l’agriculture productiviste. Néanmoins, il lui arrive d’utiliser des engrais ou des désherbants afin que les rendements ne chutent pas trop fortement mais c’est toujours dans un souci d’optimisation des doses qu’il a recourt à de tels produits. Des calculs sont faits afin de savoir quelle est la dose exacte et suffisante d’engrais qu’il faut pour telle ou telle parcelle. Calculer au plus juste pour le bien-être du porte-monnaie et la santé de la nature ! Voilà l’exemple même des principes de l’agriculture dite raisonnée.

Choix d’autant plus salutaire que, formé au milieu des années 1960, Joël a suivi pendant 40 ans les préceptes et les méthodes de l’agriculture productiviste avant de « prendre un autre sillon » et de passer à cette forme d’agriculture qui demande des compétences manuelles et intellectuelles. Car il faudrait presque être agronome afin de pouvoir faire tous les calculs nécessaires à l’utilisation raisonnée des produits phyto-sanitaires. Il regrette cette période où les formations n’offraient pas une vue d’ensemble du métier mais c’est un homme heureux de ses nouvelles orientations que nous avons pu rencontrer. D’autant que le fils est bien décidé à s’engouffrer dans la voie du raisonné et on lui souhaite vivement de réussir.

Pour conclure, après cette vidéo, nous vous proposons une réflexion qui est une belle trouvaille d’un des postals-performers. Elle aborde certes, de façon un peu éloignée, l’agriculture et les paroles de Joël mais elle permet de réfléchir sur l’idée du progrès.

Le fabricant de pain à la Guerche

le pain de la Guerche

le pain de la Guerche

Tombé amoureux d’un four à pain et devenu fabricant de pain, ce n’est pas (four!) banal, c’est l’histoire de Richard Darras. Depuis 13 ans, il exerce cette activité dans une ancienne boulangerie de La Guerche en Touraine de sud. Pas de CAP en poche pour avoir le titre de boulanger mais une folle envie de bien faire du bon pain. Une fois goûté son pain,  on lui donne directement le bac professionnel. C’est bien dans un esprit de transmission de savoir et de savoir faire, ce mercredi 16 juin, qu’il ouvre ses portes avec un compagnon boulanger de Tours. C’est à l’initiative de son fils, Victor, que cette journée à lieu. Ce garçon, élève de 4ème au collège, à voulu faire voir le métier de son père à des camarades désirant sortir du système scolaire pour faire un apprentissage. Une partie de la classe de ce judicieux garçon s’est déplacée pour la journée à La Guerche. Un compagnon formateur de Tours est venu leur montrer le métier par la pratique. Fabrication de pain toute la journée ! Pétrir, façonner, cuire. La visite d’une minoterie aussi organisée pour clore cette immersion en milieu professionnel.

En même temps, les curieux et les clients de Richard profitaient de cette journée pour voir de plus près la fabrication de ce pain qui fait sensation sur le marché de Descartes. Beaucoup de gens dans le fournil. J’ai rencontré auprès du four chauffé au feu de bois une dame qui mange de son pain depuis 10 ans. Elle vient le chercher une fois par semaine et cela lui convient, elle n’en changerait pas ! Le manger avec du fromage et de l’ail frais, quel délice! Ici, vous ne trouverez pas de baguette parisienne mais du pain bio fait avec des farines anciennes sans gluten comme le pain d’épautre et des pains fantaisies comme ce succulent pain aux olives. Je ne vous parle pas de sa brioche que je n’ai pas encore goutée et qui serait sublime. Pas de boutique ouverte quotidiennement mais une matinée d’ouverture, le dimanche matin où les amateurs de bon pain se pressent pour acheter la consommation de la semaine. Les cuissons se font le vendredi, le samedi et le dimanche pour servir une clientèle de fidèles. Et ça suffit, car ici, on privilégie la qualité de la vie. Dans cette ancienne boulangerie devenue maison autour du four à pain, il règne une belle sérénité révélée par de délicates fresques peintes sur les murs. Pour faire du bon pain, il faut être serein.

Brasserie de BELLEFOIS Neuville-de-Poitou

Pour se rafraîchir en été et se détendre en hiver, rien de tel qu’une bonne bière! Attention, pas n’importe quelle bière, on parle de bonne bière, de bière artisanale, de bière du terroir, de bière pas soumise aux contraintes de rentabilité, de lois du marché,… en somme, une bière libre !

enseigne-brasserie-neuvilleCe breuvage ancestral (suite…)

La maison de paille

Un nouvel artisan est venu parmi nous.

La maison de paille est fabriquée par Florent à Lésigny. En venant de Barrou, sur le pont de la Creuse, on la voit. On peut la visiter, c’est ce qu’on a fait au mois d’août, il faisait chaud et ça tombe bien. Même si sa maison des trois petits cochons n’est pas terminée, s’il manque l’isolation du toit, les vitres et le revêtement, elle est fraîche et… solide. La paille, ça marche, vous pouvez toujours souffler.

Une maison de paille et bois en construction

Une maison de paille et bois en construction

Florent travaille pour une boîte dans les Deux-Sèvres et voudrait bien développer dans le coin son activité de bâtisseur en paille. Il a bien essayé à Chaumussay mais il dit que ce n’était pas trop possible là-bas, les autorités préférant garder le cachet patrimonial du bourg. Lésigny aussi, ça remonte à la préhistoire et ce n’est pas dit que dans la forêt, autrefois, on ne se servait pas des branches pour faire nos cabanes, ou des grottes pour mettre la viande. Alors va pour la maison de paille.

Pourvu que la maison fasse des petits et que l’activité de Florent prospère. Dans deux milles ans on parlera de cette époque merveilleuse où la paille à succédé au tuffeau et les lentilles au maïs. On datera à peu près de la même époque le moment où l’église est devenue une salle de concert et on conservera les traces de ce grand moment ou le ciel a prit le partie de la Terre. Et celui de la paille.

Le blog de Florent

Un blog relatant toutes les étapes de la construction.

Villaines-les-Rochers: la Vannerie fait la fête

Fête de la pèlerie, le 16 et le 17 mai à Villaines-les-Rochers

On préparait les vidéos pour la tambouille Eco-logis. Comme on était à Villaines-les-Rochers, capitale de la vannerie, une amie m’a dit va voir, c’est un artisan sur la place qui est très gentil, on peut parler avec lui. Je suis descendu et je suis entré dans sa boutique. Étienne Métézeau, chez lui ils sont vannier de père en fils.

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