Jean Jaurès, le perpétuel assassiné.

Le 31 juillet 1914, il y a 1OO ans, à la veille de la grande guerre, un « Villain » nationaliste, assassinait Jean Jaurès au café du Croissant à Montmartre. Un « petit Raoul », animé de sentiment haineux, faisait passer de vie à trépas, ce grand pacifiste qui perturbait les desseins belliqueux de ces contemporains. (Raoul Villain).

Jean Jaurès, l'humaniste

Jean Jaurès, l’humaniste, la voix de la Paix

Dans les derniers jours du mois de juillet 1914, Jean Jaurès, simple député et directeur de journal, tentait par tous les moyens de sauver la paix. Il interpellait les chefs d’état, les ministres, les dirigeants des partis de toutes l’Europe pour les faire renoncer à la guerre. Il pensait aussi que les forces conjuguées des ouvriers français et allemands pouvait entraîner un mouvement pacifiste irréversible des peuples d’Europe. Pour lui, la république française devait être exemplaire et intelligente parce qu’elle était fille des lumières et de la raison.

Dans le concert actuel des célébrations, parmi ceux qui se revendiquent de son héritage, entre révolutionnaires et hommes de gauche, sa pensée ne semble guider et inspirer ni les uns ni les autres. Beaucoup trop de faux adeptes !

Le pacifisme de Jaurès, c’était un engagement à faire entendre la voix de la raison. Pas cette manière actuelle, d’être l’ami de tout le monde (je condamne les roquettes du Hamas et je déplore les victimes de la riposte d’Israël) ou de cautionner l’importation dans nos rues des conflits venus d’ailleurs tel que celui du proche orient. Car Jaurès croyait, au dessus de chacun des peuples, à l’existence d’une grande espèce qui les rassemble tous, l’Humanisme. Il en avait fait le titre de son journal, l’humanité.

Parmi les actuels beaux discours évoquant le grand Jaurès…Qui croit véritablement de nos jours à la raison et à l’unité de l’espèce humaine ? La vague de déraison religieuse amplifiée par l’irrationalité économique ne présage pas de lendemains qui chantent ! Sommes-nous devenus fous ? Assurément, la raison vacille en France où elle avait déjà été abattue le 31 juillet 1914.

Petit président aujourd’hui, souvenir d’un grand personnage, la patrie de Jaurès est aujourd’hui atone.

France éclairée reveille toi!

JMDENIS

Le ( r ) appel du 18 juin 1940

Pour certains historiens, la France porteuse des grandes valeurs démocratiques serait morte le 17 juin 1940 quand le nouveau président du conseil, Philippe Pétain, le vainqueur de Verdun, capitule devant l’envahisseur. Pour d’autres, le 18 juin 1940, quand ce général de brigade atypique, Charles de Gaule, prend la parole, depuis Londres à la BBC vers 20 h, c’est la France des lumières et des droits de l’homme qui se remet en marche. Cet homme déterminé de 49 ans va prendre la voie de l’insubordination et sera la voix de la France libre. A partir de cet acte fort, l’appel du 18 juin, la résistance va s’organiser en réunissant toutes les forces spirituelles du pays. Et pour le résistant, Jean-Louis Crémier-Brilhac, la résistance sera la dernière génération des lumières et la dernière aventure collective. 70 ans après cette date importante et 40 ans après sa mort, de cet homme de caractère, Charles de Gaule, il nous reste la conviction que la lucidité et l’énergie humaine peuvent infléchir le cours de l’histoire. A méditer ! La résignation actuelle, qui met en péril la transmission historique, risque de compromettre à terme les élans qui ont permis à nos aimés d’entrer en résistance. C’est pour cela que les membres du CRI, vous invite à vous remémorer le texte fondateur de la résistance, la lucidité et le courage de cet homme.                                                                                                                   Jean-Michel DENIS

Charles de Gaule Imsubordonné et Résistant
Charles de Gaule, l’ Insubordonné et le Résistant

Texte de l’appel du 18 juin
« Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement.
Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s’est mis en rapport avec l’ennemi pour cesser le combat.
Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l’ennemi.
Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd’hui.
Mais le dernier mot est-il dit ? L’espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !
Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n’est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.
Car la France n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l’Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l’Angleterre, utiliser sans limites l’immense industrie des Etats-Unis.
Cette guerre n’est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n’est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n’empêchent pas qu’il y a, dans l’univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd’hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l’avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.
Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j’invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j’invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d’armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, à se mettre en rapport avec moi.
Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas.
Demain, comme aujourd’hui, je parlerai à la Radio de Londres. »

CLIC, un engagement local

C’est quand on croit avoir quitté le Poitou qu’on le retrouve au détour d’une réunion sur le développement durable, en plein Gers, en plein Sud-Ouest. Le Poitou, le Poitou-Charentes pourrait-on préciser, s’est retrouvé là, à une assemblée d’élus locaux et de citoyens qui débattaient sur les pertinence de l’appellation de «Pays», de ce qu’on pouvait y faire, comment, pourquoi, avec qui.

A ce titre, les élus gersois et plus précisément son conseil de développement n’ont pas daigné inviter François Nivault, Animateur Syndicat Mixte dans le «Pays des six vallées» juste au Sud de la capitale poitevine.

François Nivault Clic

François Nivault

François Nivault, digne représentant de la région, trentenaire, études de géographique et d’animation culturelle en poche s’est lancé il y a peu dans l’administration locale en étant chargé du CLIC. Qu’est-ce qui se cache donc derrière ce spécieux patronyme? C comme Contrats, L pour Locaux, I et Iniatives, C de Climats.

Contrats Locaux Initiatives Climats
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Le CLIC, s’est d’abord une aventure qui débute en 2007 lorsque la Région Poitou-Charentes lance un appel à projet, pour ce fameux CLIC, l’objectif? Celui d’abord de favoriser la rencontre, la concertation sur des projets, des initiatives relatives au climat, à l’énergie et donc au développement durable. Sont donc concernés : acteurs du panneau solaire, urbanistes, géographes, politiques, artistes,…

rechauffement-climatique

L’objectif, c’est ensuite un partage d’expérience pour répondre à la question : de quoi est riche mon territoire? Cette réflexion gagne à être menée car on tente de rentrer dans la case du développement en s’appuyant sur les richesses spécifiques d’un territoire ou d’un pays afin de mieux exploiter et répartir les forces propres à celui-ci. L’action est donc écologique, géographique et citoyenne.

De l’avis même de l’intéressé, avec qui nous avons pu beaucoup échanger, le Pays est un cadre spatial, humain et politique adapté à la démarche dans laquelle il s’est engagé.

Pour connaître ce en quoi consiste exactement le CLIC, pour s’informer sur les actions concrètes qui ont été mené en territoire poitevin, il suffit d’un Clic sur le lien suivant :

CLIC ICI

Bizarrement, le CLIC n’est pas entré dans tous les Pays, certains ne répondant tout simplement pas à l’appel régional. C’est le cas du Châtelleraudais, c’est vrai aussi pour les Pays Vals de Gartempe. Pourtant, comme le rappelle Mr NIVAULT, dès 2012, chaque pays sera obligé d’adopter ce CLIC. Et le clac! Dire que tout le monde ne voulait pas jouer le jeu, c’est loupé. L’art de la concertation autour du développement durable, l’art de décider, trancher vont donc s’immiscer dans un domaine où le temps presse, où les élus doivent agir.

Et puis la matinée s’est achevée, au bout de 4 heures de discussion. François NIVAULT a pris ses affaires ranger son CLIC dans son ordinateur, a pris ses CLIC et ses CLAC en espérant avoir insufflé une dynamique nouvelle à un territoire désireux de s’engager pleinement dans des initiatives citoyennes.

Le maire du Grand Pressigny rate le virage?

Le sept mai 2009 nous nous sommes demandé si le maire du Grand Pressigny prendrait avec succès le virage qui lui appartient, au Grand Pressigny. Nous publions l’article en formulant de nouveau la question:

La première fois que j’ai écrit un article élogieux sur sa politique culturelle au Grand Pressigny, j’étais content d’y habiter, je me disais voilà bien un endroit où il faut s’installer quand on veut faire de l’information multimédia. Et je ne regrette pas cet éloge.

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La vision de Schmetterling (Un papillon dans un bocal épisode 12)

Ce n’était pas de gaîté de cœur que Robin Dufilet monta les marches du tribunal, jusqu’au bureau de Schmetterling.

En entrant, il sut qu’il était attendu avec impatience, tant l’huissier fit vite pour l’introduire. celui-ci, d’un geste sur un bouton mural, arrêta l’étude de Chopin en cours d’exécution.

La France en bâteau
La France en bâteau

Et dès que la porte fut refermée, le commissaire retrouva l’homme, ses bonbons et ses bouteilles de soda près de lui, et son air revêche. Gutman, dans le faucon Maltais. Mais avec un air plus méchant, à sa façon de jeter son regard plus brillant que perçant sur lui, et de trémuler encore plus ostensiblement que la première fois.

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Le Pain de Saint-Ouens

Que veux-tu, un Musée de l’Histoire, comme monsieur Sarkozy, qui t’expliquera qu’elle commence au point A et qu’elle finit au point B?  Une histoire bien tranquille, bien morte comme le temps des pharaons? Dans sa tombe? Ecoute, ce n’est pas comme ça que je vois les choses. J’ai rencontré Medhi et Badrou du Bondy blog, au sujet du problème que j’ai avec les notables du Grand Pressigny, qui me font un procès. Ecoute, j’ai dit à Medhi et Badrou, ce n’est pas comme ça que je vois les choses. Le temps est vivant. Tu vas me demander quel rapport ça a avec le procès que le temps soit vivant? et je vais te dire, on est jeudi, je vais t’expliquer.

En attendant Medhi et Badroudine

En attendant Medhi et Badroudine

A Saint-Ouens, en attendant mon rendez-vous avec Medhi et Badrou, j’ai commencé à vouloir ce procès, à le vouloir vraiment. (suite…)

Divorce et Stress au Tribunal

Médecin du travail et militant pour que les séparations et les difficultés familiales ne soient plus sous contrôle judiciaire et l’objet du business des avocats, Pascal Dazin nous envoie cette lettre:

STRESS AU TRAVAIL et sous France AU TRIBUNAL

MÊME COMBAT POUR LE SUFFERING BUSINESS

Le stress au travail

tue cent fois moins

que la souffrance au tribunal, en section familiale

 » Il s’est tué parce qu’il n’a pu supporter de… « . Ah! Cher ami, que les hommes sont pauvres en invention. Ils croient toujours qu’on se suicide pour une raison. Mais on peut très bien se suicider pour deux raisons. Non, ça ne leur entre pas dans la tête. Alors, à quoi bon mourir volontairement, se sacrifier à l’idée qu’on veut donner de soi? Vous mort, ils en profiteront pour donner à votre geste des motifs idiots, ou vulgaires. Les martyrs, cher ami, doivent choisir d’être oubliés, raillés, ou utilisés. Quant à être compris, jamais.

C’est ce qu’écrivait Albert Camus, dans « la Chute ». Dans cet extrait, chaque mot, chaque idée, compte. Et rien n’a changé, soixante ans plus tard.

Chaque année, de très nombreux pères français se donnent la mort, juste après ou à quelque distance de jugement dans les sections familiales des tribunaux français, où, rappelons le, sont violés quotidiennement les Droits de l’Homme et les Droits de l’Enfant, en collaboration avec les milliers de cabinets d’avocats qui prospèrent grâce à ce nouveau racket.

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Le naufrage du PS aux européennes

Une analyse à chaud de l’ambiance médiatique avant les élections européennes, de Nadia Méhouri du Bondy blog, une situation politique dans le droit fil du bipartisme des présidentielles comme affrontement perpétuel, appauvrissement de l’esprit, incompréhension de la complexité des temps et mise de la démocratie en garde à vue.

Le 4 Juin: Arlette Chabot en mission pédagogique sur le thème des élections européennes sur le service public de France2. La suite on la connaît: Daniel Cohn Bendit et Bayrou alimentent le débat à coup d’attaques personnelles en mode pit bull affamés depuis plusieurs jours. Le dérapage entre ces deux leaders commence au sujet des connivences entre Cohn Bendit et Sarkozy.

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