La Chapelle Sainte Croix Angles-sur-l’Anglin

Isembert Ier vers 1040 est à l’origine de l’abbaye. En 1088, Hugues VI de Lusignan offre l’église à l’abbaye Saint-Cyprien de Poitiers.

Vers 1094, le pape Urbain II fait remplacer les moines bénédictins par des chanoines réguliers de l’ordre de Saint-Augustin, qui tiendront l’abbaye jusqu’à la Révolution.

Mais il faut attendre la fin du XIIème siècle pour voir s’élever l’église abbatiale dont on voit aujourd’hui les restes. Commencée en 1175, elle est consacrée en 1192, sous le règne de Philippe Auguste.

L’abbaye s’enrichit vite de nombreux dons et d’échanges avec celle de la Merci Dieu.

Mais à la fin de la guerre de cent ans, en 1428, les ressources ont tellement diminué qu’il ne subsiste que 10 moines au lieu de 24.

Les abbés s’y succèdent et à partir de la fin du XVIème siècle, Sainte-Croix devient une abbaye en commende.

En 1768, à la fin du règne de Louis XV, on dénombre encore 5 moines.

A la Révolution, les maisons des chanoines sont vendues comme biens nationaux à des particuliers, mais l’abbaye reste propriété de l’Etat et personne ne l’entretient.
En ruine, la route reliant Angles à Saint-Pierre de Maillé fut construite à travers les décombres en 1835.

La Forteresse d’Angles-sur-l’Anglin

Choisi probablement pour la position stratégique que constituent les falaises d’Angles (elles dominent d’environ 50 mètres la vallée de l’Anglin), le château ainsi bâti est cité dès 1025.

Au début du XVème, deux évêques entreprennent de remanier la vieille forteresse. Hugues de Combarel fait édifier un logis d’habitation qui évoque déjà la Renaissance. Le souci d’agrément commence à primer sur le souci de défense. Il modifie aussi le vieux donjon et signe son œuvre en y apposant ses armes sculptées : 3 coquilles Saint-Jacques et une demie molette d’éperon.

La fin du XVème siècle annonce la fin des beaux jours de la forteresse. Pierre d’Amboise fait construire la résidence épiscopale de Dissay qui est préférée à la châtellenie d’Angles.

A cela succèdent les guerres de religion, la fronde.

Une expertise sur l’état de la forteresse est commandée en 1708. Le parlement de Paris exempte les évêques de Poitiers de leur devoir d’entretien.

1792, la forteresse, en ruine, est tout de même confisquée et la commune décide de l’utiliser comme carrière de pierre. Mais l’accès étant tellement difficile et la demande peu importante, les ruines seront sauvées.

La commune rachète la forteresse pour le franc symbolique en 1986 et s’emploie à sa sauvegarde depuis.

Festival du livre Angles-sur-l’Anglin

Festival du Livre

Angles-sur-l’Anglin

Grand moment de l’actualité estivale sur les départements de la Vienne, de l’Indre et de l’Indre-et-Loire, l’édition du festival 2009 aura lieu cet été le 14, 15 16 août. A ne pas manquer, c’est incontournable en effet, l’occasion de visiter ce lieu qui passe pour le plus beau village de France, à l’appréciation de chacun.
Tous les livres seront présents lors de cette 18ème édition, essai, roman, ouvrage technique, BD, magazines de collections, éditions anciennes et nouvelles de gare. Les bouquinistes sont près d’une centaine et viennent de toute la France.

Le passage préféré

Le passage préféré

Angles-sur-l’Anglin une commune revisitée par Miguel

Miguel fait le tour du village d’Angles-sur-l’Anglin avec un habitant qui livre pour nous les informations essentielles sur le village. Attention, tous les mots en couleur désignent leurs objet à l’ attention particulière de Miguel et du Centre de Cri.

A Angle-sur l’Anglin on trouve des livres, une très jolie librairie sur la place où je me suis réfugié pendant que Miguel tournait dans ce village pour réfléchir sur une performance peinture comme cet été à Pleumartin. Il s’agit en gros de peindre un objet historique ou un monument de la ville, les halles, à Pleumartin, les fortifications de la Roche Posay, la Poste d’Abilly, la statue de Descartes où la Gare du Grand Pressigny. C’est généralement en vert, bouteille, pomme, anglais, ou tout autre type de verdure. C’est une opération éclair, ouvrière et artistique généralement animée et commentée par Conchita, qui est seule habilitée à discuter avec les autorités qui généralement n’ont pas le temps de s’opposer à Miguel, qui est très rapide. D’ailleurs, Miguel ne fait pas que de la peinture, il peut en une fraction de seconde compléter un mur ou au contraire, le faire disparaître complètement.

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