La révolution ne s’improvise pas!

Flow nous livre, dans la rubrique philosophique, une petite réflexion sur le savoir historique, sa force et ses limites.

Je comprend pas… On parle de la révolte sociale latente en France, tout ça, les journalistes s’appuient sur des analyses précises et sérieuses qui montrent comment ont abouties les révolutions, que la société française est une société spécifique, que les données actuelles correspondent avec la situation de révolte en telle année… Allez-y, c’est parti !

Lire ou ne pas lire pour tout changer

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La Forteresse d’Angles-sur-l’Anglin

Choisi probablement pour la position stratégique que constituent les falaises d’Angles (elles dominent d’environ 50 mètres la vallée de l’Anglin), le château ainsi bâti est cité dès 1025.

Au début du XVème, deux évêques entreprennent de remanier la vieille forteresse. Hugues de Combarel fait édifier un logis d’habitation qui évoque déjà la Renaissance. Le souci d’agrément commence à primer sur le souci de défense. Il modifie aussi le vieux donjon et signe son œuvre en y apposant ses armes sculptées : 3 coquilles Saint-Jacques et une demie molette d’éperon.

La fin du XVème siècle annonce la fin des beaux jours de la forteresse. Pierre d’Amboise fait construire la résidence épiscopale de Dissay qui est préférée à la châtellenie d’Angles.

A cela succèdent les guerres de religion, la fronde.

Une expertise sur l’état de la forteresse est commandée en 1708. Le parlement de Paris exempte les évêques de Poitiers de leur devoir d’entretien.

1792, la forteresse, en ruine, est tout de même confisquée et la commune décide de l’utiliser comme carrière de pierre. Mais l’accès étant tellement difficile et la demande peu importante, les ruines seront sauvées.

La commune rachète la forteresse pour le franc symbolique en 1986 et s’emploie à sa sauvegarde depuis.