Flow nous livre, dans la rubrique philosophique, une petite réflexion sur le savoir historique, sa force et ses limites.

Je comprend pas… On parle de la révolte sociale latente en France, tout ça, les journalistes s’appuient sur des analyses précises et sérieuses qui montrent comment ont abouties les révolutions, que la société française est une société spécifique, que les données actuelles correspondent avec la situation de révolte en telle année… Allez-y, c’est parti !

Lire ou ne pas lire pour tout changer

La révolution ne s’improvise pas !!

Alors… donc… si je comprends bien, pour faire une révolution, il faut une Bastille…
«On prendra la préfecture ! On fait avec ce qu’on a»,
Des bonnets.
«On prendra des cagoules, parce que t’es gentil, mais en 1789 y z’avaient pas encore le fichier Edwige»,
Des tambours.
«C’est bon t’inquiéte, on va foutre du gros rap poto»
Et… normalement ça marche.
Seul problème, la normale ment (… désolé…)
La révolution ne serait donc pas un plat préparé que nous auraient refilés nos ancêtres au cas où (du style « tu sais ça peut toujours servir »)?! Il faut donc éviter de confondre les historiens avec Joël Robuchon. Ils disent que… les journalistes en laissant traîner une oreille leur sautent dessus… Non, je suis méchant, c’est pas vrai: quand on fait de l’histoire, on découvre toujours des trucs passionnants qui nous permettent de mieux comprendre le fonctionnement de notre société. Car l’historien avance toujours, jusqu’au moment où il se rend compte qu’il est parti derrière tout le monde.