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Ca y est, on a enfin fait la première de notre pestacle!!! Il manque quelques petits trucs, mais ça roule! A Popayan en haut du morne, avec un vent de morne. Merci a Mario, qui nous a filé un coup de pouce, et nous a hébergé cette tite semaine dans cette petite ville.

Super public, les gosses trop contents, morts de rires, nous aussi d’ailleurs! Les Chapeaux remplis ! On attend la fin de semaine prochaine avec impatience! Ce « magnifique » cheval de colon illustre bien ce qu’est Popayan. Une ville où sont entretenues toutes les traces de la colonisation. L’architecture très espagnole, le centre tout blanc, les lettres des magasins dorées.

On m ‘a raconté qu’avant ce morne était comme un  » temple  » pour les  » indigènes « . Qu’en haut il y avait comme une pyramide d’où se voyaient les Andes, et d’où ils se communiquaient. Lorsque les colons arrivèrent, ils détruisirent le haut de cette  » pyramide  » pour y mettre le cheval. Écrasant la ville.

Les artisans vendent après el puente del humiliadero (pont de l’humiliation). Pourquoi ce nom? Car sur ce pont pouvaient passer seulement les bourgeois, les pauvres devaient passer plus bas à quelques mètres. Sur ce pont les esclaves étaient vendus.

Sur la place derrière le pont on se rencontre nez a nez avec un  » fabuleux  » personnage. Don Julio Arboleda, ils l’annoncent comme un soldat et un poète, qui en réalité a été une belle pourriture! Il avait plus de 5000 esclaves, et à l’abolition de l’esclavage pour ne pas perdre un centime, il est allé au Pérou vendre ses esclaves!

Joli tableau non? A part son histoire, que trop présente, à mon gout, cette petite ville est bien tranquille, et l’on y a fait une très belle rencontre! Celle de Mario, qui nous a ouvert sa porte, présenté sa famille… Super personnage, pas de bave, beaucoup de rigolade, avec lui c’est paisible. Son truc à Mario, c’est les sculptures miniatures, faites avec des bouts de boule de billard, éléphants et hiboux…