la société n’est pas un cadeau! à Châtellerault

Le postal performeur, Sined, initiateur de centre de CRI, apprécie le geste de résistance des Artistoîdes sur un terrain qu’il connait bien, les cités d’urgence de Châtellerault. Le  théâtre de ces premiers spectacles de rues…dans le quartier!.. Pas de cadeaux en société, installé par des performeurs anonymes résonne en lui comme un rappel de ces premiers pas de plasticien et résistant dans cette ville déjà gouvernée par des notables affairistes et une intelligentsia gauchisante « éclairée ». Il y a 30 ans… déjà, au sein d’un groupe de 5 jeunes issus des milieux populaires, appelé Contresens, Thierry, Jean mi, Yannick, François et moi-même, nous espérions changer la société avec nos moyens d’expressions… Peut être, serait il bon de relire notre manifeste? Ce qui est certain, c’est que la cause populaire a été anéantie à Châtellerault, ville ouvrière. Ne cherchez pas loin, les responsables sont toujours en place. La lutte continue pour moi, ailleurs, en milieu rural, au sein de mes origines.

Pas de cadeau en société

Pas de cadeau en société

L’âge des Artistoîdes me rassure car c’est aussi le mien. On est resté des gamins! On ne remerciera jamais assez les cons pour tous ce qu’ils nous apportent même s’ils nous ont pris le Père Noël. Le rêve sera toujours notre idéal! Et la résistance notre constance.

L’équipe du CRI reçoit ce message comme un beau cadeau! Merci!

Pour en savoir plus lisez l’article de la Nouvelle République qui n’a pas manqué de faire son boulot.

Censure ou vol de la potence? Attentat artistique?

Censure ou vol de la potence? Attentat artistique?

Guy Debord

Scanner, d’après l’œuvre de Guy Debord, auteur de la Société du spectacle, est une pièce que David Ayala réalise, fait tourner et perfectionne depuis plus de quatre ans. Il est aujourd’hui au Théâtre de l’Union à Limoges. L’an prochain, il tournera, dans tous les sens du terme, à Montpellier, Toulouse, nous l’espérons ailleurs, y compris sur le Net. Voici un extrait de ce spectacle sur le spectacle, à voir à tout prix. Nous en publierons d’autres.

Depuis que l’art est mort, on sait qu’il est devenu extrêmement facile de déguiser des policiers en artistes. Quand les dernières imitations d’un néo-dadaïsme retourné sont autorisées à pontifier glorieusement dans le médiatique, et donc aussi bien à modifier un peu le décor des palais officiels, comme les fous du roi de la pacotille, on voit que d’un même mouvement une couverture culturelle se trouve garantie à tous les agents ou supplétifs des réseaux d’influence de l’Etat.

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