Du Grand Pressigny à la Manufacture de Châtellerault

L’architecte Le Corbusier écrivait que la guerre de Cent Ans s’était terminé avec Hiroshima. Il disait que tout le problème de l’industrie moderne était de savoir ce qu’on allait faire de la paix, comment on aller loger, nourrir, soigner, instruire et rendre heureux les millions de soldats lancés sur les routes guerrières, comment on allait, dans un monde en paix, leur donner une vie radieuse, une place au soleil.

Le canal de la manufacture de Châtellerault (suite…)

Plaine d’Ozon

Grande Lessive à la Plaine d'Ozon

D’après ce que nous assure le responsable social du service Rénovation urbaine, de Chatellerault, on ne démolit pas les tours de la pleine d’Ozon pour chasser les gens, mais pour créer de meilleures conditions de vie et faire davantage de mixité.

Ce n’est pas que les gens ici aient un continent en commun, le maghreb ou l’Afrique noire. Il y en a d’Europe de l’est, maintenant, de plus en plus. Non, ce qu’ils ont en commun, c’est les moyens de subsistance, maigres. Et c’est pour ça que la destruction des tours s’accompagne d’une volonté de relogement aux quatres coins de la ville et qu’en attendant la reconstruction on a mis de la pelouse.

D’ailleurs, le quartier ne comptera, en 2012, que trente pour cent de logements sociaux, soit du beau monde. Aujourd’hui, c’est un chantier, et la future rue Branly est délimitée, ce jour de Grand Lessive et de vent frais, par deux cordes pour étendre les dessins et les réalisations graffiques du Lycée technique du même nom. A propos de la pleine d’Ozon, on lira l’article de Pierre sur le Bondy blog.