Eglise Saint Hilaire de Lésigny sur Creuse

Sûrement que l’église de Lésigny-sur-Creuse porte ce nom à cause de l’évêque de Poitiers, qui a vécu au IVème siècle de l’ère de Jésus. Faudrait que des bonnes âmes charitables nous le confirment, on trouve pas grand chose à ce sujet dans l’internet. Le brave Saint Hilaire a vécu au commencement de l’église catholique, à son époque il n’y a pas longtemps qu’elle ne souffre plus des romains, elle est enfin devenue elle-même un empire.

Tu comprends, les querelles de Sorbonne pour savoir si le fils est Dieu vivant ou pas, ça a l’air de rien. Ca porte des noms d’oiseau, ça se pratique entre théologiens, consubstantiel, transcendant, et tout le bazar alors on croit que ce n’est pas important. Consubstantiel, ça veut dire que Jésus c’est Dieu. Est-ce que c’est important que Jésus soit Dieu? Oui, c’est important parce que Dieu, sur la croix, on voit moins que c’est un condamné à mort.

Il a vécu à cette époque, Saint Hilaire, où à travers l’arianisme on se demandait qui était ce type, ce Jésus, qui avait libéré les prostituées, abasourdi l’impôt, parlé de fraternité et rempli des cruches de vin avec de l’eau. Et les ariens disaient que c’était pas Dieu, qu’il venait parler au nom de Dieu, mais qu’il fallait pas confondre. Ils ont même dominé la pensée chrétienne à un tel point que Saint Hilaire qui les combattait a été obligé de partir en Grèce.

La Grèce-Poitiers à cette époque, ce n’était pas rien. Les ariens avaient peut-être raison, Jésus ne disait-il pas (républicain avant l’heure): n’appelez personne votre père sur la terre, vous n’avez qu’un père, et il est là-haut. On est bien content que la maison des frères se soit ouverte à la musique, à Lésigny, samedi dernier.

El Caracol Mifasol et l’Orchestre de la Châtelleraudaise

Joie des enfants, joie du public et beau temps sur Lésigny. L’orchestre du chef Olivier Sinaud a joué jusqu’au couché du soleil devant la belle église de Saint Hilaire. Pour Olivier, le concert est aussi une répétition, car le temps manque. La ponctualité, la précision et la tenue sont de rigueur, ainsi que la méthode, simple, efficace. Ainsi, les ateliers-écoles de l’harmonie de Châtellerault ont eu le bonheur de mettre en valeur les enfants des communes de Barrou et de Lésigny en présentant, en première partie, l’ensemble des œuvres musicales étudiées dans l’année.

L’après midi dans le jardin de Michel, ou celui de Margot et Raphaël de l’Hôtel des Voyageurs qui ont accueilli les musiciens à la fraîcheur d’une ombre propice, ainsi que sous l’ombre pieuse d’un arbre du presbytère, les groupes d’instruments se sont présentés au public qui a répondu présent, bravant la chaleur de fin juin. C’était l’occasion de découvrir les clarinettes, les saxophones, les percussions, les flutes et les cuivres. L’orchestre a présenté ensuite les travaux de l’année de l’atelier d’harmonie, un travail d’une grande qualité mené et commenté par un chef maniant fermeté et humour avec équité. Musique de film, traditionnelle, pièces classiques, par groupes d’instruments ou avec l’ensemble. En seconde partie, les enfants de l’école ont chanté l’œuvre de Ferrer Ferran, El Caracol Mifasol, petite composition pour débutant et pour répondre à la devise de la Châtelleraudaise: le plaisir du travail bien fait. Le public présent était séduit, les petits musiciens heureux de l’école primaire et l’orchestre constitué d’amateurs, parfois débutants de première année, ne s’étaient jamais rencontré pour cette performance de haute gamme. Une institutrice du Grand Pressigny m’a demandé comment la chose était possible. Olivier a travaillé seulement six séances avec les enfants.

Le cadre de l’événement a été créé par l’association Globtrott, dans le but de leur amener le confort maximum dans un environnement où ils puissent s’exprimer avec un bonne implantation sur le site pour jouer dans les meilleures conditions avec une bonne bouffe pour finir et un after sympa de discussions autour d’un verre à la Minoterie.