Yves Stranger, parti en Ethiopie

Un jour nous avons reçu un message, gone to Ethiopia, ou nous ne l’avons pas reçu, je ne sais plus. C’est peut-être lui qui nous a raconté cette histoire en revenant d’Ethiopie, peut-être qu’il avait trouvé ça dans un livre. C’est un gars qui a un drôle d’accent français. C’est un gars qui gardait les chèvres sur la propriété de son père dans les Pyrénées, en lisant Henri Miller et le Seigneurs des Anneaux en anglais.

La Reine Kandace

La Reine Kandace

Vous parlez d’une éducation! Le type s’appelle Stuart. Ou Stranger. Sur la couverture de son livre sur les Cévennes, Ces pas qui trop vite s’effacent, c’est Stranger. Mais lui, il aimait bien me dire que c’était Stuart. Je pourrais vous raconter comment je l’ai rencontré à Birmingham, et comment on a partagé un appartement à Montpellier. Ce type est une machine à écrire ambulante, c’est un coup à ne plus jamais sortir du blog. On a déjà publié une de ses nouvelles. Ca s’appelle The Inscape of Leopold Ababa, une histoire de livre et de balais.

Je vous préviens c’est en anglais. Il est revenu d’Ethiopie, puis il est reparti, puis revenu, reparti, puis un jour, on a reçu une photo et j’ai été ravi de savoir qu’il avait une coccinelle jaune. Vous remarquerez également la petite fille blanche sur ses épaules rouges, c’est Kandace, la reine d’Ethiopie et sûrement aussi de quelque principauté sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle.

THE INSCAPE OF LÉOPOLD ABEBA

Yves Stranger, auteur de Ces pas qui trop vite s’effacent, nous envoie cette nouvelle en anglais, la journée de Léopold Abeba, éthiopien spécialisé dans la grande distribution des balais à franges. Pour ceux qui ne lisent pas l’anglais, réclamez une traduction à l’auteur!

It’s the pitter-patter of the rain on the tin roof that wakes Léopold that morning; that and the muezzin’s call to prayer from the Abadir mosque. Why, why, do they have to use loud-speakers, he wonders?

Les noces de James Joyce

Les noces de James Joyce

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