Le drapeau tricolore de Miki Nitadori

Drapeau-MikiMiki Nitadori Combat tricolore sérigraphie sur textile 225 x 230

Les couleurs tricolores, comme symbole de la patrie des lumières et de l’expression universelle de la démocratie, furent, bien avant les attentats de janvier et d’octobre, utilisées courageusement pour leurs valeurs hautement symboliques par des humanistes visionnaires. Tel est le cas, en 2010, de Miki Nitadori, une artiste d’origine japonaise, qui, au cours d’une résidence à la cité scolaire Edouard Branly (Châtellerault), a réalisé une œuvre forte où figurent 24 élèves sur ce drapeau en errance à l’époque dont on se pavoise actuellement sous le coup de l’émotion. Cette femme au bel accent étranger avait convaincu les élèves d’offrir leurs portraits à cette réalisation si particulière. Je suis assez rassuré de pouvoir aujourd’hui ressortir de l’oubli ce bel objet aux multiple sens. Pour mieux comprendre ce projet, il suffit de visiter le blog « Miki Nitadori Expérience » http://dc.lyceebranly.fr/miki/index.php/
Jean-Michel DENIS Arts Appliqués E.Branly Châtellerault

la société n’est pas un cadeau! à Châtellerault

Le postal performeur, Sined, initiateur de centre de CRI, apprécie le geste de résistance des Artistoîdes sur un terrain qu’il connait bien, les cités d’urgence de Châtellerault. Le  théâtre de ces premiers spectacles de rues…dans le quartier!.. Pas de cadeaux en société, installé par des performeurs anonymes résonne en lui comme un rappel de ces premiers pas de plasticien et résistant dans cette ville déjà gouvernée par des notables affairistes et une intelligentsia gauchisante « éclairée ». Il y a 30 ans… déjà, au sein d’un groupe de 5 jeunes issus des milieux populaires, appelé Contresens, Thierry, Jean mi, Yannick, François et moi-même, nous espérions changer la société avec nos moyens d’expressions… Peut être, serait il bon de relire notre manifeste? Ce qui est certain, c’est que la cause populaire a été anéantie à Châtellerault, ville ouvrière. Ne cherchez pas loin, les responsables sont toujours en place. La lutte continue pour moi, ailleurs, en milieu rural, au sein de mes origines.

Pas de cadeau en société

Pas de cadeau en société

L’âge des Artistoîdes me rassure car c’est aussi le mien. On est resté des gamins! On ne remerciera jamais assez les cons pour tous ce qu’ils nous apportent même s’ils nous ont pris le Père Noël. Le rêve sera toujours notre idéal! Et la résistance notre constance.

L’équipe du CRI reçoit ce message comme un beau cadeau! Merci!

Pour en savoir plus lisez l’article de la Nouvelle République qui n’a pas manqué de faire son boulot.

Censure ou vol de la potence? Attentat artistique?

Censure ou vol de la potence? Attentat artistique?

Mademoiselle Miro et la Peinture Z’animée!

Elle est Mirobolante, mademoiselle Miro, et c’est d’ailleurs comme ça qu’elle s’appelle. Mademoiselle Miro Bolante, son nom entier. Mais vous pouvez aussi l’appeler Foldingue. Véronique Legangneux avait commencé à bâtir son spectacle avec une metteur en scène et puis ça ne prenait pas le tour voulu, alors elle a continué toute seule. Elle a mis le tableau à sa sauce, si on peut dire. Pendant que Jean Michel Denis (Sined), artiste et historien de l’art, lui permettait d’explorer la peinture. C’est que Miro lui évoquait ce clown qu’elle avait dans l’idée, comme disent les personnages de Pagnol.

C’est une des premières réalisations soutenue par la Compagnie Globtrott, ce spectacle a été présenté près de deux cent fois en Poitou, dans l’Indre et en Touraine. Dont une représentation mémorable dans une école de la plaine d’Ozon à Châtellerault, dans le cadre d’un travail en atelier autour du peintre Henri Matisse. La pièce tourne autour de la rencontre de Mademoiselle Miro et d’un tableau surdimensionné. Par ses manipulations, le tableau déjanté va devenir de plus en plus beau.

A l’occasion d’une de ses nombreuses représentations Véronique Legangneux se souvient de cet enfant arrivé en retard. Obligé de traverser la scène pour rejoindre le public, il est arrivé de derrière le tableau. Quand il s’est installé dans le public, un dialogue s’est formé entre lui et la comédienne, qui a alimenté le jeux. Cette anecdote témoigne de la conception très interactive de ce spectacle.

Quito Equateur Visages de Terre et d’Argent

Ainsi s’intitulait la dernière exposition, dans la Maison des Arts, à la Ronda (centre historique), à Quito (capital d’Équateur). Une exposition qui récupère certains traits des différentes cultures de ce pays. Elsa Gire poursuit son voyage en Amérique latine et nous parle des artistes Sara Palacios et Dora Quintero.

Article en espagnol

La Ronda, rue traditionnelle de Quito, abrite de nombreuses histoires. Elle faisait partie du chemin de l’Inca. Les premiers aristocrates s’y installèrent. Puis les immigrants internes (ruraux) l’occupèrent. Actuellement, elle est un lieu de rencontres, occupé par l’art.

Femme citadine

Femme citadine

La Maison des Arts présentait du 19 Mai au 21 Juin l’oeuvre Rostros de Barro y Plata, dont les artistes sont Sara Palacios et Dora Quintero.
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