Stéphane, fana de mécanique et de solex

l'homme et le solex

l'homme et le solex

Stéphane et le solex ne font qu’un, le temps d’un Week-end. Sur les 24 heures d’endurance de solex de Nouziers (Creuse), ce gars sympa anime une équipe de mécaniciens et de pilotes pour gagner une course surprenante et unique en pleine campagne creusoise. C’est évident, sa passion, c’est la mécanique qu’il cultive depuis longtemps avec une bande de potes pour préparer des machines aux allures de petites motos mais qui restent des solex. Respectant un cahier des charges très précis, l’équipage concourt dans la catégorie des super prototypes et fait preuve d’inventivité pour faire partie des plus rapides. Gagnant en 2008 et l’année dernière en 2010, ils ont tenu la tête de course pendant 18 heures, cette année, avant de perdre l’espoir d’une nouvelle victoire pour défaillance mécanique, bien sûr ! Stéphane repartira de cette course avec le plaisir d’avoir passé un bon moment avec son équipe comme des gamins après une bonne partie de jeu. Un prix à ramener à la maison qu’en même : le meilleur chrono du tour de piste.

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les macarons d’Isabelle, le coin des délices

Le coin des délices, les macarons d'Isabelle

Le coin des délices, les macarons d'Isabelle

Sur les marchés, le coin des gourmets, c’est l’étal d’Isabelle. Elle propose une variété de macarons artisanaux tout en couleurs et en saveurs. Arrêtez vous et faîtes vous plaisir. Elle est très sympa et son sourire fait maintenant partie des marchés de notre territoire des Vals de Gartempe et Creuse. C’est très heureux pour ces lieux de vie et de convivialité.

17 variétés de macarons

17 variétés de macarons

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Les clefs du voyage de Cathy et Thierry

les passeurs de rêves

les passeurs de rêves

Ces voyageurs, il faut les rencontrer car ils sont intarissables. Ils ont le sens du contes et relatent à l’infini les merveilles des hommes du monde. Sur leur chemin de la découverte des autres, ils ont ramené des multitudes de connaissances issues de leurs propres expériences. De véritables encyclopédies vivantes. Et des anecdotes chaleureuses qui font passer admirablement bien ce savoir. Ils rayonnent de vies, de senteurs, de saveurs, de couleurs et montrent souvent les choses dont ils parlent. Ils arrivent toujours avec une multitude d’objets, de produits, d’aliments, de tissus, de musiques,… de véritables nomades. Ambiance caravanes assurées. C’est l’invitation aux voyages. Dans une ambiance d’encens, au cours de cet après midi du 17 octobre 2010, ils ont présenté l’inde à travers le riz, les épices, le piment, les couleurs, la toile de juta, etc…Nous avons senti, goûté, vu, écouté et fûmes transportés ailleurs aux confins de nos rêves d’enfants. Merci à ces magiciens, ces passeurs de rêves, ces partageurs d’émotions. Regardez, écoutez!

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Sam le voyageur et les enfants du Monde

Sam le voyageur et les enfants

Sam le voyageur et les enfants

Sam, si vous le rencontrez une fois, vous ne l’oublierez jamais. Sous sa tête de glabre où les cheveux ont oublié de pousser, il est resté un gamin, un rêveur. Nos enfants ont besoin de lui, de ses transmetteurs de partages, de ses passeurs de rêves. Dimanche 17 octobre, il était à la minoterie de Lésigny (86) pour continuer à éveiller nos petites têtes à la différence des autres. En inde, sur les chemins qu’il empreinte, il est régulièrement appelé le Tchétri, un intermédiaire entre les hommes et les divinités. Pour lui, le voyage se fait d’abord dans la tête, parfois autour de chez soi et aussi à l’étranger. Il nous en faudrait tant des humains comme lui! Ecoutez le.

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Pierre Denis, un monument du patrimoine de pays

Ambiance mouvement postal

Ambiance mouvement postal

Pierre Denis, facteur à Vicq sur Gartempe de 1922 à 1962 est une valeur sûre ! Sur son nom, sur son histoire, cet inconnu des services… a fait venir des visiteurs à la minoterie pour les journées de patrimoine de pays. Le quotidien local, la Nouvelle République, un journal que mon grand-père a tant lu, nous a vraiment aidé dans notre démarche patrimoniale. Ce dimanche 20 juin 2010, ce fut un balaie de visiteurs d’un certain âge dont l’accroche avait intrigué et fait venir dans notre lieu culturel pour en visiter les murs et faire un peu d’histoire. Et aussi plusieurs institutrices venues poursuivre leur enrichissement culturel comme si elle devait continuer à se tenir intellectuellement en forme. Quelle nostalgie de voir ses dames qui, avec un simple bac à l’époque, ont donné les outils des apprentissages à plusieurs générations. Toute une époque révolue… Moment sympa quand le maire de Vicq, venue faire le curieux en voisin, rencontra sa première maîtresse, … (rires), sa première institutrice. Il faut dire que nous avons apprécié son passage imprévu, parce que cet homme honnête n’a pas son pareil pour prendre la parole et raconter des histoires de son pays et notamment une bien bonne à propos de notre grand père…que nous gardons pour notre usage personnel.

50 ans après sa « dernière tournée », les anciens, plus jeunes à l’époque, s’en rappellent encore et disent à l’unisson « on garde un bon souvenir de lui! » …comme ce monsieur rencontré dans la campagne pour qui le facteur était un personnage qui rythmait sa vie  par son passage quotidien. Le facteur Pierre Denis avait un rôle humain et social dans un moment de notre histoire collective et en cela il fait partie de notre patrimoine. Les jeunes générations, nos enfants ont le droit de savoir que certains de nos ancêtres étaient des citoyens hautement respectables et que certains ont oeuvré au quotidien par leur humanité à faire de notre vie future, un monde meilleur. Et qu’ils ne sont pas responsables de l’individualisme dans lequel est en train de disparaître notre société! Fières d’être Denis, nous sommes! La convivialité et le festif seront toujours nos meilleures armes…à l’image du dieux grec Dyonisos, notre homonyme. Le verre de l’amitié nous le transmettons, nous aussi, à nos enfants!.. comme on peut le constater sur ce document vidéo.

Analyse du logo des posteurs

Analyse du logo des posteurs

Je vous renvoie à la tournée du facteur pour comprendre la démarche documentaire que nous avons entreprise sous l’angle de l’investigation humoristique depuis plus d’un an maintenant. Jean Denis, son fils et donc mon père était de la partie pour agrémenter de commentaires la présentation des vidéos tournées par l’équipe des posteurs à Vicq sur Gartempe. Un travail artistique de mémoire est en train de se construire à partir des nombreuses heures de tournages effectuées sur les traces de ce facteur rural. Tournée à suivre!

Pascal, le poissonnier itinérant

Pascal, le poissonnier

Pascal, le poissonnier

Le poisson pané, c’est fait pour dépanner!  Le poisson frais, lui, nous arrive en direct de l’atlantique tous les jeudis , le matin, chez nous à Lésigny avec le fourgon frigo du poissonnier ambulant.  Il nous amène à notre porte  la marée. Et ça sent bon les embruns. Il ne s’appelle pas Xynthia mais Pascal. Lui, il est toujours de bonne humeur, à le sourire et aussi le mot pour rire! Son banc ambulant, frais et coloré, nous propose une variété de produits de la mer qui vous sautent dans le ventre avant même de les avoir mangés!  Il ne marche pas sur l’eau,lui, mais il est toujours très attendu comme le messie par les anciens. En milieu rural, désormais, tout mouvement humain devient une denrée rare! Le facteur passe encore tous les jours (pour combien de temps!) et les autres une fois par semaine; le boucher, le poissonnier, les éboueurs, quant au curé… Nous ne sommes plus à l’époque florissante de nos campagnes où les rues grouillaient de gens et d’activités. Bien fini! le XIXème siècle et ses métiers ancestraux qui disparurent à la fin des années 50 et pendant les années 60! La faute à qui et pourquoi?

Le commerce ambulant est pour nous, résistants de la cause rurale, un véritable luxe. C’est encore avoir accès à des produits de qualité a un coût raisonnable. Maintenir et préserver ce commerce itinérant est la garantie pour nous d’envisager l’avenir sereinement car nous serons près lorsque les circuits courts vont se réinstaller dans nos contrées. Quelle aberration de faire parcourir à des produits frais des centaines de kilomètre. La production locale va devenir une nécessité et le commerce de proximité par conséquent une réalité.

De la sardine fraîche

De la sardine fraîche

Coquilles

Coquilles

Bulots

Bulots

Coques

Coques

Crabes

Crabes

Pascal prend son travail le matin à 4h00. Il commence par réceptionner les commandes qu’il a passées la veille à la criée. Ensuite, il peut faire un peu de découpage de poissons en filets mais il va surtout  préparer son camion et partira à 7h00 pour venir apporter au plus prés du consommateur les produits qu’il aura présenté sur un lit de glace pour les maintenir au frais pendant toute la tournée. Il reviendra à la poissonnerie vers 16h30 si tout s’est bien passé! Pas de crevaison, incident, … Ensuite, on imagine qu’il va bichonner son fourgon et qu’ensuite, il commandera son frais. Et le lendemain, il repartira! Sa tournée passe chez nous aux confins de la Vienne et continue dans le sud Touraine. Pas de frontière pour amener le poissons. Du temps des gallo-romains, il fallait 2 jours pour nous amener le poisson, aujourd’hui, il faut 2 heures! Car le poisson de mer, le blogueur du CRI ne peut pas le pêcher dans le canal voisin même si l’on peut y simuler des marées! Si vous voulez faire passer pascal le poissonnier devant chez vous contactez le : 06 45 61 37 24.

Le CRI pour vous servir!

Le CRI pour vous servir!

Boulangers et confrères solidaires

Grosse tempête, Xynthia nous visite, venue de l’océan atlantique, elle frappe maintenant  notre territoire des vals de Gartempe et Touraine Sud. La nuit fut perturbée par des rafales de vents qui s’engouffraient et tourbillonnaient entre maisons et espaces ouverts. Ardoises et tuiles se sont envolées, s’échappant de leurs couvertures, quelques arbres se sont rompus, sont tombés et parfois sur les maisons. Par chance à Lésigny, nous n’avons pas eu de coupure de courant mais de l’autre côté de la rivière à Barou, « plus de jus ». Le boulanger à 4 h du matin est dans le noir, pas de courant pour allumer son four. A trois kilomètres son collègue de Lésigny est déjà au boulot, levé tôt comme tous les matins. Coup de bigot,  » viens cuire chez moi « et c’est parti. La pâte va pouvoir prendre ses couleurs dorées dans le village d’à côté. Ce matin, 28 février, à l’heure où on vient chercher sa baguette pour se faire plaisir au petit déjeuner, du dimanche, il y avait une grosse effervescence dans le fournil car deux boulangers, deux fournées, double production. Que du bon pain. Multiplications des pains à côté de l’église en ce dimanche d’hiver.

Boulangers et confrères solidaires.

Boulangers et confrères solidaires.

Belle solidarité entre confrères. Comme ils disent les gars, la concurrence ne tue pas le commerce, bien au contraire, elle l’entretient. Et pis, c’est le client qui fait la différence et son choix. Entre nous, ces deux mitrons boxent dans la même catégorie, c’est peut-être pour cela qu’ils s’entendent bien. Il nous font du bon pain. Un Postal Performeur du CRI ,  grand défenseur de la Culture Rurale Innovante, était là pour constater la bonne ambiance qui régnait dans l’arrière boutique, ce jour là, et vous en faire profiter.

Christian Banana, notre ami

Ce gars, c’est mon ami, notre ami ! C’est la générosité incarnée. Ce n’est même pas la peine d’en dire plus, il suffit de le côtoyer, de le regarder et tu prends une leçon. Nous avons, nous aussi, le désir de faire partie de cette grande famille des humanistes. Comme aurait dit mon ami Alfred Tomatis, «nous sommes modelés par notre environnement». Alors, je vous invite à rencontrer ce grand gamin qui ne se prend pas au sérieux mais qui fait les choses sérieusement. Ne ratez pas, en septembre, le prochain festival qu’il vient de créer dans le petit village où il habite à Betz le château en Touraine du Sud.

Christian, la banana dans la peau.

Christian, la banana dans la peau !

C’est la Banana Partie, un festival bon enfant autour du théâtre populaire et du spectacle vivant placé sous le signe de l’inter-génération véritable et sincère. La deuxième édition 2009 fut vraiment une réussite. Voici un petit aperçu de cet événement. Y’ a du monde partout dit le caméraman commentateur de CRI. Dans les coulisses, dans la loge, sur la scène, dans la salle, dans les cuisines, dans les allées, dehors, dedans, des jeunes, des vieux, des enfants des ados, … y’a du monde partout ! Christian ne sait plus où donner de la tête. C’est normal! Il sait monter des événements comme pas un car ce gamin a déjà toute une expérience. Je suis content de co-organiser ce festival généreux en tant que responsable de la Cie Globtrott qui habite de l’autre côté de la rivière Creuse. Bientôt une rétrospective du festival avec un train d’une douzaine de vidéos… comme une piqure de rappel de nostalgie, six mois après, pour relancer les troupes.

Le boucher est en tournée!

Le bonheur est dans le pré!  Belle idée. Belle image au printemps quand les prairies vertes et parfois naturelles s’illuminent des éclats jaunes des boutons d’or et que les chevaux gambadent dedans.  Le quotidien des ruraux, même si le cadre est favorable, ne peux pas se résumer à une image d’Épinal car ce n’est pas facile de vivre à la campagne lorsque la plupart des énergies se sont concentrées dans les villes. Les commerces disparaissent, se maintiennent difficilement ou ont du mal à s’installer et à décoller. Certains petits entrepreneurs, plutôt courageux et ne comptant  pas leurs heures persistent en trouvant des solutions pour maintenir  leurs activités commerciales  sans y laisser leur peau.

Colporteur

Colporteur

Les bouchers charcutiers s’organisent en prenant les décisions qui s’imposent. Ils sont nombreux à laisser le magasin pour ne conserver que le laboratoire, le lieu où ils fabriquent les produits. Le reste du temps, ils le passent sur les routes en tournée. Ils viennent jusqu’à la porte du consommateur. Ce sont les colporteurs des temps modernes. Ils apportent plus que les étales sous le nez des habitants des hameaux les plus reculés, ils rendent aussi quelques services, surtout aux anciens et, tout comme le facteur, ils amènent un peu de vie et de bon humeur à cette population isolée. A quand le remboursement par la Sécu de toutes ces prestations! Alors que celle-ci maintient en ville des médecins qui sont devenus de véritables épiciers!  C’est bizarre se  retournement de situation. Ces marchands ambulants sont devenus des liens de relations humaines entre les vivants de ses territoires isolés.

Yannick Lefort est devenu, lui aussi, saltimbanque des routes de sa commune et de ses environs.  Il est boucher charcutier à Leigné les bois et pour le trouver, il faut repérer son fourgon qui transporte son magasin. Il est attendu de pied ferme par ses clients qui le considèrent un peu comme un membre de la famille, de cette tribu qui a refusé de succomber aux mirages de la ville. Pour un boucher charcutier, il est plutôt frêle et ne pourrait pas porter à lui tout seul un cochon entier pour le transporter. Mais le  principal, c’est qu’il est sympa, disponible et que sa viande et ses produits sont plutôt très bons… pour ceux qui ne sont pas végétariens comme dirait la petite dame de la rue de la Chauffetière. Il n’aime pas trop l’hiver et nous reviendrons le surprendre sur sa tournée au printemps quand il arrivera chez Liliane, une retraité qui vaut son pesant d’or. Cette dame fabrique encore son petit fromage de chèvre avec ses deux biquettes, aidé par son mari Michel, ancien des ponts et chaussées, qui fait le foin pour l’hiver. Elle a un regard incomparable sur le monde avec pour seul fenêtre la télé qu’elle regarde avec un œil des plus critiques. Extraordinaire! Je crois que je vais aller regarder les J.O d’hiver de Vancouver chez elle.  Contact boucherie : 0549866392

Olivier LAURANS, le Caruso des banquets

350 convives autour des tables, ce n’est pas rien! Nous sommes au banquet d’une Saint Blaise (autrefois la fête des laboureurs) du Val de Gartempe à Coussay les bois. C’est une fête dont l’origine remonte à la Révolution Française. C’est un gros programme, tout un rituel. Le président de cette journée devient le personnage le plus important du village. Il préside les festivités et gère au mieux ce rassemblement d’êtres humains qui va honorer la nature, notre mère nourricière. Gros banquet.  On parle, on fait des discours, une dame chante, puis une autre et encore une autre, un monsieur raconte une histoire. Cette année Camille Robin de Pleumartin n’était pas là. C’est une sorte de Coluche local. Je prends à chaque fois un cours de comédie.  Je suis un  peu déçu, car je voulais, cette fois ci, le mettre en boîte. Quand soudain semblant crever le ciel et venant de nulle part (Barbara!), un garçon s’est levé, a pris le micro et nous a chanté une Chanson de Charles Aznavour, emmenez-moi,… sans la massacrer. Une véritable belle voix. Applaudissement. La révélation de la journée. Il chantera plusieurs fois et sera écouté à chaque fois avec admiration. Ce n’est pas son métier mais on imagine secrètement pour lui une carrière dans cet art. Il nous a  tout simplement fait partager et avec beaucoup d’humilité un peu de bonheur. Il a vraiment la générosité des élus! Émergence d’une belle voix parmi des gens simples… Ecoutez le, d’Aznavour à Fréhel ! Emmenez-moi, la Mamma, la Java Bleue.

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