Angles-sur-l’Anglin une commune revisitée par Miguel

Miguel fait le tour du village d’Angles-sur-l’Anglin avec un habitant qui livre pour nous les informations essentielles sur le village. Attention, tous les mots en couleur désignent leurs objet à l’ attention particulière de Miguel et du Centre de Cri.

A Angle-sur l’Anglin on trouve des livres, une très jolie librairie sur la place où je me suis réfugié pendant que Miguel tournait dans ce village pour réfléchir sur une performance peinture comme cet été à Pleumartin. Il s’agit en gros de peindre un objet historique ou un monument de la ville, les halles, à Pleumartin, les fortifications de la Roche Posay, la Poste d’Abilly, la statue de Descartes où la Gare du Grand Pressigny. C’est généralement en vert, bouteille, pomme, anglais, ou tout autre type de verdure. C’est une opération éclair, ouvrière et artistique généralement animée et commentée par Conchita, qui est seule habilitée à discuter avec les autorités qui généralement n’ont pas le temps de s’opposer à Miguel, qui est très rapide. D’ailleurs, Miguel ne fait pas que de la peinture, il peut en une fraction de seconde compléter un mur ou au contraire, le faire disparaître complètement.

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Les Halles de Pleumartin ont failli être vertes

L’auteur, habitant Pleumartin et souhaitant rester dans l’anonymat, raconte comment il a sauvé les Halles de son village et à la place ouvert les fenêtres de la Minoterie, à Lésigny-sur-Creuse, avec Miguel, artiste itinérant de chantier connu en Andalousie pour ses Performances Peintures.

C’est beau, c’est élégant et ça se porte facilement sans rien. Pour la sécurité, en plus, ça donne beaucoup de liberté. C’est vrai que nous avec Miguel on est pas des dandys urbains télévisées de noir vêtu, comme le hambourgeois stysliste et couturier Karl Lagerfeld, on trainait dans les parages de Pleumartin avec la mercédès et je poussais Miguel à trouver un bar pour boire de la bière, il faisait du soleil caniculaire et je n’étais pas l’homme sobre d’aujourd’hui. Il ne voulait pas, il avait les nerfs que Suzy Rose lui avait posé un lapin pour sa Performance Peinture, il voulait faire une surprise à la commune, repeindre les Halles en vert, il voulait causer un choc dans la situation locale de Pleumartin, on avait tenté de le raisonner avec Conchita, il valait peut-être mieux en parler aux gens du village avant, mais Suzy Rose lui avait monté la tête la veille, elle trouvait l’idée « excitante », une fois les premiers pots de peintures balancés, c’était fini, c’était une nouvelle étape qui commençait dans l’histoire des Halles, une étape Centre de Cri.

C'est beau, ça va avec tout, même la liberté

Le jaune c'est beau, ça va avec tout, même la liberté

Le Directeur ne savait rien. Personne ne savait rien. Bernard Doury le Maire, ne savait rien et peut-être ne sait-il toujours pas qu’en juillet dernier, par un juillet chaud qui donnait soif et l’envie de ne rien faire, il a frisé la performance de Miguel. Dans son pays, en Andalousie, Miguel est connu dans les villages pour ses performances peintures, et c’est vrai que nous étions un peu responsables de l’avoir poussé à ce projet. Certes l’action néanmoins me paraissait prématurée. C’est pourquoi, au nom du Centre de Cri, j’avais vêtu mon gilet jaune qui va avec tout et je l’avais suivi, lui, en bleu, qui passe bien aussi même en ville, soucieux de la sécurité et inquiet pour la tranquillité de la Communauté de Communes Vals de Gartempe et Creuse. J’avais pourtant beaucoup de travail étant impliqué dans de nombreux festivals, la lumière à la Roche Posay des Vacances de Haydn, le texte au Grand Pressigny des Paysages Nocturnes, je ne parle pas des moissons et de Maria Bodin des problèmes d’autorisation pour le tournage.

Miguel attaque le mur avec le marteau-piqueur vert

Miguel, le bleu passe très bien en ville

C’est vrai que les Halles de Pleumartin existent depuis 1650 et qu’elles ont été réhabilités en 2004. Pour commencer le nouveau millénaire, ils auraient quand même pu mettre une touche de couleur, cette manie de croire que les gens avant vivaient sur fond de pierre ou de bois, ou pire, en noir comme Karl Lagerfeld et Miguel avait donc maintenant le coffre plein de peinture verte, il était prêt, si ça continue j’attaque seul, sans tintamarre, il disait, il avait les nerfs il fallait que ça se passe sur quelque chose. Alors j’ai eu l’idée. On passerait à l’Intermarché de La Roche-Posay prendre de la bière, j’avais une soif, et on commencerait à ouvrir les fenêtre de la Minoterie. C’était justement un truc que le directeur voulait faire, ça au moins il était au courant.

Et pourquoi pas en vert?

Et pourquoi pas en vert?

C’est comme ça que j’ai sauvé les Halles de Pleumartin de la Performance Peinture de Miguel.

Le CHAT bientôt sur l’itinéraire du CRI

Oui, le directeur du Centre de CRI et le CHAT ne pouvaient que s’entendre. Mais que peuvent-ils avoir en commun à part le jaune? L’amour des arts, la rue.

Le CHAT a eu dix ans en 2007

Le CHAT a eu dix ans en 2007

Fin 2007, Sined, le directeur, avait invité le CHAT dans son atelier d’art du Lycée Branly, à Châtellerault, qui à cette occasion avait honoré la classe de l’image bien connue du monde entier.

Sined Class Room in Lycée Branly

Sined Class Room in Lycée Branly

Le CHAT était alors porte-parole officiel du Temps des Arts de la Rue organisé par la région Poitou-Charentes.

Gros Plan sur la tête au CHAT

Gros Plan sur la tête au CHAT

En plus d’être placé sur le futur itinéraire de la préhistoire qui venant de Touraine se dirige vers le pays des cathares, le Centre de Cri sera aussi sur l’itinéraire du CHAT qui, comme chacun sait, part d’Orléans, via Lésigny-sur-Creuse et, de là, traverse le monde, Hong Kong et New-York.

Monsieur CHAT Wikipédia

Monsieur CHAT

Site animalier théâtralisé de Lésigny : La littérature et le monde animal

En 2003, au coeur de la petite commune de Lésigny-sur-Creuse, située au Nord-Est du département de la Vienne, une minoterie était à l’abandon, dernière évocation d’une économie autrefois florissante. Une population faible, un secteur agricole en régression, Lésigny-sur-Creuse connaissait l’évolution des régions rurales en déclin. A la recherche d’une nouvelle dynamique, la commune est confrontée cependant à l’influence des pôles touristiques majeurs limitrophes que sont la Roche-Posay, Angles-sur-l’Anglin, le Parc de la Brenne, le Futuroscope…

Cette volonté municipale de reprise économique illustrée par la construction d’un lotissement pouvait néanmoins s’envisager par la réhabilitation de la minoterie. Celle-ci, devenue Centre de Cri, Culture Rurale Innovante offre, grâce à un site de 4 hectares, une potentialité en terme d’accueil d’activités et d’accessibilité. La revalorisation du moulin et le développement d’un projet de Site Animalier Théâtralisé donnent et donneront une identité, une notoriété et une échelle plus humaine à cet ancien bâtiment industriel. Un atout certain pour la Communauté de communes du Val de Gartempe.

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Lésigny-sur-Creuse: commune rurale

Présentation de Lésigny-sur-Creuse

Carte d’identité

Lésigny est une commune de 1246 hectares regroupant environ 6OO habitants, lésignois.

Le nom de lésigny est dérivé du gallo-romain lezignaeum. Situé à l’Est du département de la Vienne, dans la région du Poitou-Charentes, elle appartient depuis 1801 au canton de Pleumartin et fait désormais partie de la récente Communauté de communes des Vals de Gartempe et de Creuse.

Rue du Moulin vue du Moulin

Rue du Moulin vue du Moulin

Paysage diversifié

Lésigny bénéficie d’un site pittoresque sur la rive gauche de la Creuse, une frontière naturelle avec la Touraine. Cette vallée offre une diversité des milieux et un paysage vallonné. Les terres d’Aubues qui caractérisent les sols autour de la commune sont des terres argilo-calcaires propices à la céréaliculture.

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Julien Coupat serait en liberté

Ancien médecin, Pleumartin a voulu pousser un CRI sur une question de santé publique, nous livrant par la même occasion une information de première main sur le terroriste Julien Coupat, qui se serait échappé de la prison de la Santé à Paris. Une exclusivité Centre de Cri.

Pourquoi Julien Coupat aurait-il tenté de saboter la Saint-Blaise de Coussay-les-Bois? Faut-il s’attendre à le voir désormais se pendre aux rideaux du festival de musique classique de la Roche Posay, au chapiteau des Nocturnes du Grand Pressigny, aux jupes de Maria Bodin à Abilly? Il est certain que la cavale de ce dangereux prédateur va obliger les organisateurs culturels à mettre en place un dispositif contre le sabotage. Car Julien Coupat serait en liberté, grâce à des complices de Tarnac, il se serait réfugié à Coussay-les-Bois où, les images le montrent, il aurait tenté de saboter la Saint Blaise.

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L’art passe comme une lettre – projet agriculturel

L’art passe comme une lettre à Lésigny. Et ça, grâce aux travaux de monsieur le directeur du Centre de Cri, Sined. L’art agriculturel, cette fois, creuse des sillons d’humanité au bord de la Creuse et le dévouement des posteurs relie les hommes entre eux. Cette charrue avait servi pour la Saint Blaise, aimablement prêtée par un habitant du village, il faut la renvoyer à son propriétaire. Attention, ce n’est pas une charrue comme les autres, c’est le directeur lui-même qui prendra soin de l’opération.

A propos, qu’en est-il de l’opération Test O, objet de ce documentaire? Ma foi, nous savons maintenant que le Centre de Cri aurait été chargé de tester le service de communication interne du courrier de La Poste (à vérifier), peut-être à l’échelle nationale, à l’échelle des lettres humaines. Un produit Centre de Cri. Ceux qui veulent voir toutes les vidéos, pour comprendre où s’inscrire utilement dans ce projet agriculturel, et passer aussi comme l’art à la poste peuvent se référer à notre article L’opération Test O – La Lettre

Facteur d’avenir – Coussay-les Bois

La Poste, ce ne sont pas les facteurs qui en parlent le mieux, et encore moins les facteurs du passé. C’était le banquet annuel des facteurs, à Coussay-les-Bois, près de la Roche Posay. Grosse ambiance dans la salle des fêtes, à l’heure de l’apéro avant de se mettre à table, 200 personnes attendues. Les agents du Cri sont arrivés, je les avais pris pour des facteurs, mais en réalité c’est plus compliqué. Ils se sont mis à nous parler, nous, les vrais facteurs et, à mesure que les verres se vidaient, les langues se déliaient. Au début, j’avoue, j’ai douté, j’ai cru à des taupes chargés de renseigner les patrons de La Poste.

Ils ont voulu interroger l’organisateur du banquet, d’abord, un jeune facteur en activité remonté contre La Poste. Comme ils étaient vêtus en jaune et bleu, il leur a demandé s’ils étaient des postiers. Ils ont seulement répondu vaguement qu’ils s’appliquaient à imiter La Poste, pour savoir si c’est efficace, mais pour l’organisateur du banquet des facteurs c’était « une mauvaise idée parce qu’à La Poste ils foutent en l’air l’entreprise ». Ce n’était pas le seul à le dire, chaque fois que les agents du Cri abordaient un facteur c’était le même cri, avec les prolongements politiques, « le vote Sarkozy c’était la disparition des fonctionnaires, alors on y va, on applique le programme.

Au point que la difficulté de faire venir au banquet des facteurs en activité pratiquement absents comparé à nous les anciens alors, ça résulterait de la tension sociale parce que « les patrons veulent tuer le relationnel, la solidarité entre les facteurs ».

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