Olivier LAURANS, le Caruso des banquets

350 convives autour des tables, ce n’est pas rien! Nous sommes au banquet d’une Saint Blaise (autrefois la fête des laboureurs) du Val de Gartempe à Coussay les bois. C’est une fête dont l’origine remonte à la Révolution Française. C’est un gros programme, tout un rituel. Le président de cette journée devient le personnage le plus important du village. Il préside les festivités et gère au mieux ce rassemblement d’êtres humains qui va honorer la nature, notre mère nourricière. Gros banquet.  On parle, on fait des discours, une dame chante, puis une autre et encore une autre, un monsieur raconte une histoire. Cette année Camille Robin de Pleumartin n’était pas là. C’est une sorte de Coluche local. Je prends à chaque fois un cours de comédie.  Je suis un  peu déçu, car je voulais, cette fois ci, le mettre en boîte. Quand soudain semblant crever le ciel et venant de nulle part (Barbara!), un garçon s’est levé, a pris le micro et nous a chanté une Chanson de Charles Aznavour, emmenez-moi,… sans la massacrer. Une véritable belle voix. Applaudissement. La révélation de la journée. Il chantera plusieurs fois et sera écouté à chaque fois avec admiration. Ce n’est pas son métier mais on imagine secrètement pour lui une carrière dans cet art. Il nous a  tout simplement fait partager et avec beaucoup d’humilité un peu de bonheur. Il a vraiment la générosité des élus! Émergence d’une belle voix parmi des gens simples… Ecoutez le, d’Aznavour à Fréhel ! Emmenez-moi, la Mamma, la Java Bleue.

Jean-Mi du CRI

Après une résidence artistique avec les élèves du lycée Branly à Châtellerault, l’artiste Miki Nitadori raconte en anglais sur son blog. Comme ça parle d’un gars que j’aime beaucoup et à qui je dois d’avoir pu vivre la belle aventure de ce blog, je traduis l’hommage de Miki pour les lecteurs du Cri et c’est ma manière de le partager.

La première fois que j’ai vu Jean-mi, j’ai remarqué sa façon de marcher, sa posture était très droite comme celle d’un acteur, faisant de grands pas, mais légers.

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Il vint à ma rencontre avec un large sourire. Je l’ai regardé et j’ai pensé à Bruno Hadjih, un photographe aux histoires sans fin sur la vie. J’étais malade, alors j’ai dit bonjour timidement. Puis on a commencé à parler de choses et d’autres. Jean-Mi avait une personnalité inattendue. C’est un artiste et un activiste. Son travail d’artiste est un hommage à son Grand-Père qui s’occupait de la Poste dans le village où il a grandi et il est entré en contact avec le monde du théâtre. Son activité peut être vue sur le site du Centre de Cri. On a une conversation animée sur le monde, il m’interpelle souvent et j’aime l’entendre parler de ses combats et ses idées. Il est disponible et se démène pour le succès de ma résidence au Lycée Branly. Pour vous donner une idée, il a créé un blog spécialement pour cette expérience. Il l’appelle Miki Nitadori experience et je l’aime beaucoup:

Miki Nitadori Experience

Avant mon départ il m’a dit qu’il allait faire son possible pour défendre les jeunes dans tous les domaines pour qu’ils soient respectés comme tels. Il se soucie de nous, les humains, notre communauté, notre monde et c’est plus que tout. Je lui ai dit qu’il n’avait rien à craindre avec moi, je ne transformerais pas mes ados en idoles adorés. Quand je parle de cette part très dynamique de sa personne, ça donne un côté très punk mais en fait il est très souple, généreux et courtois. La confrontation avec un autre artiste me fait avancer professionnellement, à travers le questionnement et la réflexion. Comme il comprend très bien mon travail, il compense mes erreurs et mes lacunes. Son expérience d’artiste et d’enseignant rend tout ça possible. Ce travail a des objectifs ambitieux et sans sa collaboration j’aurais fait la moitié de ce dont je suis capable de faire pour continuer de travailler pour atteindre l’objectif. Mon expérience n’aurais pas eu lieu sans  Jean Mi et il m’a donné la volonté d’aller chaque semaine à  Châtellerault… Autrement, je n’aurais pas été capable de sourire chaque semaine.  Merci Jean Mi pour ton action, ta présence et ton travail.

Amicalement, Miki

Le blog de Miki Nitadori

Jean François Kahn, ami du Cri

Jean François Kahn est notre ami. Pour notre équipe postal de performeurs numériques, appelés aussi posteurs, c’est de la jubilation. Personnellement, quand j’ouvre son canard et que je découvre un de ses articles dans Marianne, moi le directeur du CRI, je vois déjà sa bouille si caractéristique, ses petits yeux intelligents encadrés par ses lunettes d’intello et surtout sa gestuelle d’exalté: je me sens déjà en condition pour recevoir les bonnes paroles et le message du maître à penser.

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Herboristerie Larmignat

On avait déjà eu l’occasion de parler de l’herboriste de Châtellerault à propos de la sortie du livre de Lisa Glenn produit par le Centre de Cri et les Editions Marquetapage. Voici que Jean-François Cavallier croise à nouveau le chemin de notre crieur posteur FXD.

Ca n’arrête pas de sonner ici! Et en plus ce n’est pas le téléphone. Un vrai défilé de clients au lendemain de noël, vous y croyez vous? Mais quelle porte viennent-ils comme ça pousser et ouvrir? Celle de Jean-François CAVALLIER, l’herboriste, installé 72 Grande Rue à Chateauneuf.

Façade rénovée en face de l'église de Chateauneuf

Façade rénovée en face de l'église de Chateauneuf 72 Grande rue

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Arsène Lupin, ami du CRI

Il vaut mieux l’avoir dans sa poche, sinon il vous les fait! Le centre de CRI a retrouvé le gentleman cambrioleur. Il s’est retiré des affaires et s’est reconverti dans les brèves de comptoir. C’est notre ami et il nous a cédé quelques tuyaux. Ouvrez vos oreilles.

Pour cette rubrique (le CRI a des amis), le rôle de l’imposteur fut tenu par Jean-Louis Sturnich, l’ami de Diariétou, appelée aussi la suédoise. De près, il a un vrai faux air de Georges Descrières. Il est pâtissier de formation et utilise ses mains à merveille pour réaliser de succulents gâteaux et confiseries. Nous avons testé particulièrement ses chocolats pendant les fêtes de fin d’année, surtout les guinettes. Il est devenu artiste peintre comme une suite logique à son ancien métier. Maintenant, il se colle aux matières picturales qu’ils utilisent un peu comme des ingrédients de pâtisserie. Les effets sont surprenants. N’hésitez pas, déplacez-vous pour ses prochaines expositions.

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Les ateliers de théâtre de véro

Véro son boulot, c’est plutôt la scène. Elle a ça dans la peau ! Elle occupe facilement l’espace et sa voix porte. D’où vient ce savoir faire, on n’en sait rien. De tradition familiale, on s’accorde à dire que quelques personnages dans son ascendance vivaient la vie avec un certain sens de la comédie. Elle, les cours suivis par les fils de…, connait pas ! Souvent, pendant nos tournées folles de spectacles de fin d’années où elle enquillait trois spectacles sur trois départements, Indre, Haute vienne, Deux sèvres, elle m’ impressionnait par sa capacité à s’adapter à des salles inconnues, des publics variés. Elle embarquait le public dans son délire, les jeunes comme les vieux se trouvaient collés aux sièges par son dynamisme et son sens de l’interactivité. Ce sens du spectacle inné et maintenant acquis par l’expérience, elle le transmet depuis une quinzaine d’années auprès des enfants, de manière ponctuelle, parce que la chose ne nourrit pas son homme. L’année dernière, par amitié pour les copains d’Abilly, Christian, Bernard et  la Maria notre philosophe rurale,  elle assurait l’encadrement des ateliers de théâtre. Belle expérience, bons moments, des souvenirs et une super représentation de fin d’année.

Son métier, c’est la scène, elle ne peut pas trop courir par monts et par vaux. Néanmoins pour notre village, Lésigny, elle n’a pas pu résister, elle a continué l’expérience, de ce contact si enrichissant avec ces enfants qui nous poussent et qui nous demandent de les aider à ouvrir leurs chemins. Ils sont demandeurs et il y a si peu d’activités dans nos contrées. Une petite équipe de gamins s’est constituée et cela commence à se dire. Faudrait pas que l’on soit débordé qu’en même ! Ils semblent prendre un réel plaisir à se rencontrer tous les mercredis matin. Apprendre à s’exprimer, à jouer ensemble, à s’écouter, à se regarder, à construire des choses en commun. Un spectacle de fin d’année à montrer à la famille. Et pour la dynamique du vivre ensemble, c’est pas mal, les parents des enfants se découvrent, se parlent et cela contribuent à créer du lien social. D’exercices en activités, les enfants ont construits depuis le mois de septembre, un spectacle. Nous avions programmé une représentation à Coussay-les-Bois pour la fête de fin d’année de l’association de musique Zikadonf. Mais pas de chance, l’arrivée subite de la neige a bouleversé le projet. Routes impraticables, verglas, problèmes de déplacements, pas de public,… Annulation. Que de déceptions chez nos jeunes acteurs qui pour la plupart  allaient vivre leur première. Il en fallait plus pour  arrêter cette petite bande pour faire la fête. Un petit repas organisé à la minoterie fera l’affaire pour se séparer avec les fêtes de Noël.

La prochaine et première représentation aura lieu maintenant à Lésigny à la fin du mois de janvier au cours d’une soirée contes et autour d’une marmite remplie d’une bonne soupe.

Jean-Denis Robert

Jean-Denis Robert n’est pas un fils de… (comme il y en a beaucoup trop depuis quelques décennies dans les milieux artistiques parce que c’est cool et plutôt facile pour certains). Il est photographe, un gars tout simple et plutôt discret. Son cadre d’exposition, actuellement la maison de pays de Saint-Pierre de Maillé. C’est Jacky Bachelier, le président du club de photo «Grand Angles» … sur l’Anglin… qui est content de recevoir son travail sur nos terres reculées.

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Nous sommes arrivés avec Miki juste à la fin des discours du vernissage dans une ambiance de «jeunes retraités actifs» et dans une salle comble: quelle réussite en cette fin d’après midi fraiche de fin d’automne. Miki avec son blouson rouge et ses baskets bleues dans cette ambiance semble sortir d’une bande dessinée genre manga. Miki Nitadori est photographe plasticienne en résidence actuellement au lycée professionnel Edouard Branly de Châtellerault, je suis venu la perdre ici… Mais déjà à peine arrivée ses yeux sont partis à la découverte des photographies accrochées aux murs de cet établissement qui à plutôt la vocation de présenter les produits artisanaux du coin. Arrivée devant les photographies de son «collègue», ses yeux s’illuminent et avec son accent si charmant, elle commente ses impressions, écoutez-la, elle vous donnera l’envie de visiter l’univers de ce photographe.

Pas de figures humaines mais des objets qui deviennent portraits, qui nous renvoient à nous-mêmes, à nos histoires d’hommes, à nos riens, à nos rêves, à nos idéaux. C’est simple et c’est beau. Il a fabriqué des assemblages d’objets qu’il a pris en photo après. Il fait des constructions, des combinaisons, de formes, de couleurs, de matières : c’est un sculpteur! D’assemblages assez complexes des débuts, il semble aller vers des épures où deux ou trois objets s’assemblent sans se toucher sur un fond subtilement choisi et complémentaire.

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J’ai bien aimé quand il m’a dit qu’il avait lui aussi vu mes propres assemblages qui ont longtemps traînés sur les festivals de rue et fêtes de plein air. Ce fameux manège sanitaire né à la fin des années 80 et qui m’a tant fait rêver et apporter tant de bonheur aux enfants. Cela me fait penser à l’animateur de ce spectacle de rue, le grand Gilles Ezan, mon maître (clown permanent et roi du boniment). Attention, attention, roulez jeunesse, c’est la guerre des boutons sur les fesses !

(Note de l’Editeur: on appréciera aussi la fameuse Charrette à foin de Jean-Michel Denis)

Alfred Tomatis: Pourquoi Mozart?

Alfred Tomatis se demandait pourquoi Mozart et si je me souviens bien de son bouquin, la réponse était parce que le cosmos est un fœtus. Tu sais, le fœtus qu’on voit à la fin de l’Odyssée de l’espace 2001 de Stanley Kubrick. On entend souvent dire que ce film est difficile à comprendre. Quand on a lu Tomatis, c’est tout sauf difficile. Y compris la scène du sifflement sur la lune, quand les terriens découvrent le monolithe pour la seconde fois. L’univers est sonore parce que le son en est la matière fondamentale. Parce que les ondes, c’est la matière même des choses. La lumière est musicale. Alors pourquoi Mozart, parce que ce type entendait l’ensemble d’une symphonie ou d’un concerto comme un tout avant de l’écrire. C’est du moins ce que prétendait Heidegger, le philosophe. Et Tomatis dira dans un bouquin consacré à la question, Pourquoi Mozart, que effectivement c’est une aptitude à entendre ça, ce qui se passe au plan de l’oecumène*, pour emprunter un terme à un autre philosophe, Gilles Deleuze.

J’ai trouvé une vidéo ou Alfred Tomatis s’exprime à propos de la propriété acoustique des églises, une bonne raison de lutter pour leur meilleur emploi dans un monde arrogant: Eh bien dans une église nous avons la chance d’être dans un violoncelle pratiquement puisque le fait de parler fait chanter les parois et en plus la structure est telle que tout a été étudié pour que sur le plan acoustique tout s’éveille. Alors que si on entre dans une chambre sourde à un moment donné il faut faire un effort considérable et la contraction n’est plus la même. Quand nous avons la chance de vivre dans un milieu réverbérant comme celui-ci, premièrement notre centre de gravité change, nous avons le sentiment d’être happé en hauteur. Le propre des cathédrales est de changer notre centre de gravité et de nous donner un appel de verticalité par le son qui est happé en partie haute. L’influence d’un milieu réverbérant sur l’être humain est considérable car il donne un stimulation dont nous avons besoin pour que le cerveau puisse avoir toujours son appel dans sa fonction de créativité donc d’appel à la conscience. Tandis qu’un milieu qui à l’inverse tendrait à être une déprivation sensorielle arrive à nous induire à un état de non-créativité, pratiquement la démolition de structure, jusqu’à un moment donné renfermer un état dépressif pouvant aller au suicide. Parmi les choses qu’il faut donc éviter chez soi, si on considère que le son est nécessaire, au moins autant que l’alimentation que l’on prend: il ne faut s’amuser à feutrer partout comme on le fait maintenant en voulant vivre dans un milieu ouaté. Sur le plan analytique c’est peut-être un appel à un cocon que l’on cherche. Mais on a oublié que le premier cocon que l’on cherche, en tout cas celui dans lequel on ne vit plus était particulièrement sonore. Il ressemblait plus à l’ambiance qu’on croise dans les églises qu’à celle qu’on croit trouver en se mettant la tête dans du coton.

L’autre jour, j’ai eu la chance de croiser la Messe en Ut (par Jean-Pierre Lo Ré), à l’église de la Trinité, proche de la gare Saint-Lazare, à Paris. Je comprends tout à fait qu’on puisse vouloir tirer sur l’ambulance et laisser les églises à l’abandon. Mais je crois que c’est dommage. Car il existe dans ces églises deux vertus principales. La première, elle nous rappelle notre tendance millénaire à clouer des causes au pilori, qui ne sont pas toujours des croix, mais cela revient au même. De plus, même si contrairement à la Sainte-Trinité de Paris, les églises ne sont pas toujours chauffés et dotées d’un beau parquet de bois qui les rends confortables, elles présentent un autre gros avantage, c’est leur résonance. Ce son , qui font d’elles de formidables technologies musicales à l’abandon. Et cette seconde vertu n’est pas moins fondamentale que la première. Je voudrais enfin que l’on déclare l’église de Lésigny-sur-Creuse d’utilité publique pour une troisième raison. Elle est souvent ouverte et on peut y trouver un livre, les évangiles, qui, tout bien pensé, est le premier à énoncer les principes de la République. Et c’est sans doute pour cette raison que Marianne le regarde de travers. Rendez-vous en 2012.

Oecumène est un mot utilisé dans l’antiquité gréco-romaine pour nommer la terre habité, ou du moins la terre connue. Dans son sens moderne le mot désigne l’ensemble de la civilisation de l’Eglise Catholique.

Une des tâches fondamentales de l’Etat, c’est de strier l’espace sur lequel il règne (…). Non seulement vaincre le nomadisme, mais contrôler les migrations, et plus généralement faire valoir une zone de droits sur tout un «extérieur», sur l’ensemble de flux qui traversent l’oecumène, c’est une affaire vitale pour chaque Etat.

Repenser l’espace dans la guerre réticulaire, Gilles Deleuze & Félix Guattari, 1980: 479

Louis la Guigne

Un nouveau siècle commence et tombe dans les tranchées de Verdun. Accouchement brutal, naissance qui fait mal et envoie dans le monde moderne et les pavés du vingtième siècle une génération secouée par les bombes. Ils se disent que «désormais rien ne sera plus comme avant?»

Louis la guigne

Louis la guigne

Allons! C’est une génération désorientée mais toujours invincible qui avance. Vers une autre guerre.  On prêche ici et là «un ordre nouveau», et ailleurs s’enfoncent dans le rêve d’une société gouvernée par l’anarchie et les paradis artificiels.  Dans cet humus, ou ce désastre: Louis la Guigne, ex-poilu, ex-mutin, devenu chômeur et révolté confronté à un complot implacable.

Christian, pianiste!

Intrigué par notre lieu, ce bâtiment industriel relooké et paré d’une fresque colorée : la minoterie. Christian s’est arrêté. L’allure décontractée, un certain âge, la casquette visée sur la tête, il semblait sortir d’une bédé, genre Louis la Guigne. La discussion s’engage et je m’aperçois qu’il a vécu, le gars. C’est le bon client pour une interview Centre de cri. Alors, c’est promis, on passera le voir.

Il habite Ferrière-Larçon, un petit village typique du sud Touraine où il fait bon vivre quand on veut être tranquille. Dans sa maison de la Grande Rue, près de l’église, on entre dans un cadre architectural qui sent bon le médiéval et la présence des templiers qui ont d’ailleurs laissés quelques traces aux alentours. On entre aussi dans l’antre de l’artiste, car ce gars aime la musique, il est pianiste. Un énorme piano trône dans la pièce principale. On comprend de suite que cet instrument lui a fait une belle vie. Et il nous la chante. Écoutez!

Avec humour, Christian nous parle de sa musique, liée étroitement à sa vie, car le gars, il a de la bouteille, il en a vu, bu, il a bourlingué… Chez les soudeurs, il est le meilleur pianiste et chez les pianistes, le meilleur soudeur. Pianeur ou soudiste?

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