Les champs aux champs

Parmi les ménages, certains n’ont pas le moral. Mais alors vraiment pas le moral. Alors, ils emploient le physique. Le 16 octobre dernier, on a vu 50 jeunes agriculteurs sur les champs. Des agriculteurs sur les champs, rien que de très normal, direz-vous.

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Autonomie et Hétéronomie

Pour une fois, on dira que les mots sont gros, mais pas grossiers. Autonomie, tout le monde sait ce que ça veut dire, c’est quand on peut se débrouiller tout seul. Auto=soi-même. Et hétéronomie? C’est le contraire, c’est quand un village, par exemple, dépend entièrement de choses lointaines pour sa survie et son approvisionnement quotidien. Hétéro=autre. Ici, ce jeudi, on découvre une chose étonnante, et c’est peut-être un événement. Les villages qui se débrouillaient tout seuls on brutalement perdus leur autonomie. Et grâce à quoi? Devinez! Grâce à l’auto!

Notre équipe est aujourd’hui réduite et poursuit ses recherches philosophiques rurales, ses recherches dans le village de Vicq-sur-Gartempe et ses parages. Il pleuvait ce jour-là, encore moins de monde dans la rue et toujours autant d’automobiles, comme pour faire ressortir le décalage entre la dépopulation et l’invasion des moteurs à explosion. Le village a perdu l’autonomie d’autrefois et semble ne plus devoir dépendre désormais que des lointains. Le facteur Pierre Denis, d’ailleurs, a-t-il été remplacé par une automobile, où par un autre facteur?

P’tit Mousse et le bidon à la mer

P’tit mousse s’adresse à des petits de quatre à huit ans. L’idée de Véronique Legangneux est de pouvoir présenter ses spectacles dans des écoles maternelles et des Cycle II, CP CE1, CE2. Comme elle est née au bord de la mer à Cherbourg, c’est à dire les pieds dans l’eau, elle voulait raconter une histoire qui corresponde à son enfance maritime. P’tit mousse raconte une histoire d’amitié entre un poulpe et un mousse échoué sur une île.

P’tit mousse est obsédé par le besoin de trouver un bouchon pour fermer une bouteille à enregistrer des messages afin de s’échapper de l’île. Cette histoire n’a pas seulement été racontée dans les écoles. C’est un spectacle qui résiste aux conditions les plus extrêmes. Si je me souviens de cette fois à la Roche-Posay, où Véronique jouait en concurrence avec une démonstration de Pompier et la sono d’un présentateur intarissable, comme le sont souvent les commentateurs. P’tit mousse a résisté à la tempête. D’ailleurs, l’histoire présente une série de personnages dignes des temps, comme Monsieur Pouet, pollueur bruiteur, madame Parapluie, et ses objets qui se multiplient, Monsieur Crado, et son industrie.

Les clés du CRI

Nous sommes aujourd’hui Jeudi et c’est le jour de l’événement et du cri qui lui est associé, et qui nous est rapporté par notre blogueur occasionnellement toulousain, FXD. Un article de Thierry Crouzet trouvé sur la Toile à propos de Face Book et que, pour des raisons qu’il explique très bien, on se gardera bien de recopier: blogueurs et producteurs de web, rassemblez votre vie numérique, ne vous laissez pas piller par des sites comme Face Book.

« Ce que vous faites sur [Face Book] vous ne le faites pas chez vous. C’est comme si vous alliez repeindre à l’œil les bureaux de Total. Agrégez vos flux, c’est très bien. Créer du contenu spécifique sur un agrégateur, c’est un peu le serpent qui se mort la queue. (…) Peut-être suis-je un peu obsédé mais j’aime, quand j’écris quelque chose, de ne pas le perdre de vue. Souvent, quand j’ai eu envie de commenter un billet sur un blog, j’ai écrit un billet chez moi avec un lien. Quand je twitte, je compile automatiquement mes tweets dans des billets. Sur mon blog, je rassemble ma vie numérique. Je n’ai aucune envie que quelqu’un se charge de ce travail à ma place, sinon j’aurais l’impression de lui remettre les clés de ma maison et de l’ensemble de mes données. »

Alors, afin que cette citation ne perde pas de vue son auteur, renvoyons à l’article de Thierry Crouzet: le peuple des connecteurs. Et à bientôt sur le cri!

Les adieux de Gwen (Un papillon dans un bocal épisode 13)

En rentrant chez lui, Dufilet était dans un état d’angoisse extrême: allait-il découvrir la raison pour laquelle sa femme restait introuvable, pour la première fois depuis leur union?

L’appartement était vide. Le distributeur automatique d’aliments dans le bocal de «Poisson d’amour» et de «mon bonbon rouge» était presque vide, lui aussi. Sa première tâche fut de le remplir pour trois jours au moins.

Ca «sentait le renfermé», comme disait toujours Gwen en pénétrant dans la chambre d’amis transformée en circuit ferroviaire miniature.

Le commissaire ouvrit deux fenêtres, afin de provoquer un courant d’air, et ressentit ce pincement au cœur, celui dont il avait parle au Docteur Delamitte, en pensant que personne dans l’appartement n’allait soupirer : «Ah ! On respire quand même un peu mieux !» (suite…)

le TBC est né au Dancing des voyageurs!

A Betz le Château, ce soir, c’est théâtre. A la tombée de la nuit automnale un peu fraîche, une fois la petite cour passée de l’ancien hôtel restaurant des voyageurs, on entre dans un hall comme au théâtre et on bascule dans un autre espace, un autre temps, dans l’univers de la nuit, une nuit différente des autres dans ce petit village du sud Touraine. On dirait un café théâtre!

Une scène, des planches! un décor et cette petite salle où sont déjà là assis des gens autour des tables. Des gens d’ici, de là, connus, jamais vu. Qu’est que l’on est venu faire ici? Voir, chercher un peu de rêve, s’évader, se rassembler, se tenir chaud!… (suite…)

Le maire du Grand Pressigny rate le virage?

Le sept mai 2009 nous nous sommes demandé si le maire du Grand Pressigny prendrait avec succès le virage qui lui appartient, au Grand Pressigny. Nous publions l’article en formulant de nouveau la question:

La première fois que j’ai écrit un article élogieux sur sa politique culturelle au Grand Pressigny, j’étais content d’y habiter, je me disais voilà bien un endroit où il faut s’installer quand on veut faire de l’information multimédia. Et je ne regrette pas cet éloge.

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Les adieux de Gwen (Un papillon dans un bocal épisode 13)

En rentrant chez lui, Dufilet était dans un état d’angoisse extrême : allait-il découvrir la raison pour laquelle sa femme restait introuvable, pour la première fois depuis leur union ?

L’appartement était vide. Le distributeur automatique d’aliments dans le bocal de « Poisson d’amour » et de «mon bonbon rouge» était presque vide, lui aussi. Sa première tâche fut de le remplir pour trois jours au moins.

Ca « sentait le renfermé », comme disait toujours Gwen en pénétrant dans la chambre d’amis transformée en circuit ferroviaire miniature.

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Prime à l’école, perplexité d’un étudiant

Je me lève, j’allume la radio, on me parle de cette nouvelle initiative scolaire: payer les enfants en échange de leur assiduité en cours. On nous parle de quartiers difficiles, de responsabilisation des élèves… Je pars.

Un paquet de temps que je n’y avait pas mis les pieds à l’Université. J’y retourne pour demander des renseignements à propos de la licence de géographie. On m’avait vaguement parlé, il y a quelques jours, de tenter d’obtenir des bourses. (suite…)

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